En bref
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Tenue de route
Bien que d’une puissance modeste, le treize- cents Multijet reste très agréable à utiliser. A la fois souple et volontaire, il ne donne jamais trop de voix, même sur l’autoroute. En ville, ce mini- ludospace se montre évidemment à son affaire, où il allie maniabilité et encombrement réduit. Bien sûr, les trajets autoroutiers sont un peu moins confortables, mais pas hors de portée du Qubo, qui fait toujours bonne figure. Une boîte robotisée est proposée en option. A assistance électrique, la direction est un peu avare de retour d’information, mais son calibrage est réussi.
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Sécurité
Le freinage est confié à un montage simple et éprouvé (disques et tambours) qui offre des ralentissements puissants et progressifs. L’aide d’urgence est uniquement proposée avec l’ESP. Le comportement du Qubo est par ailleurs plutôt réussi grâce à l’utilisation des composantes mécaniques de la Grande Punto. Les réactions sont saines et toujours progressives, tandis que l’efficacité est de mise. Que demander de plus? Dans le domaine de la sécurité, le Qubo se fond dans la masse. Il possède de série 4 airbags, des appuie-tête aux places arrière et deux ancrages Isofix. L’ESP est facturé en sus.
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Confort
Identique à celle de la version utilitaire, la suspension du Qubo n’est pas particulièrement tolérante. Elle sautille sur les hautes fréquences et manque singulièrement de progressivité sur les plus grosses aspérités. Heureusement, les sièges sont plutôt confortables. Malheureusement, la banquette arrière offre un profil un peu plat et son rembourrage est maigrelet. Mais ce qui force l’admiration, c’est la qualité globale de l’insonorisation (aérodynamique, moteur). Rapportée au gabarit, l’habitabilité est correcte, même si, encore une fois, on aurait apprécié une banquette coulissante.
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Sens pratique
Le Qubo est un futé. Notamment parce qu’il offre deux portes latérales coulissantes, une astuce qui facilite grandement l’accès à bord, notamment lorsqu’on est garé côte à côte comme sur les parkings de supermarchés. Certes plus esthétique, le hayon n’est malheureusement pas plus pratique que les deux portes battantes en raison de vérins paresseux qui imposent d’en accompagner l’ouverture. Et comme la hauteur disponible sous ledit hayon est aussi limitée... Question volume, le Qubo est évidemment un champion. Mais une banquette coulissante aurait été la bienvenue.
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Budget
Le petit treize-cents Diesel exige tout de même près de 7 l/100 km. Et rarement moins de 6,3, même lorsqu’on adopte les précautions d’usa- ge. C’est beaucoup, mais c’est là le prix à payer pour une aérodynamique défavorable et un poids relativement élevé eu égard au gabarit (1.255 kg). Du côté du tarif, ce n’est pas vraiment la fête non plus: Fiat exige tout de même près de 15.000 € pour la version de base Active et carrément plus de 16.000 € lorsqu’on opte pour la Dynamic équipée du climatiseur. Pour la comparaison, l’ancien Berlingo (First) est ven- du 14.750 € en HDi 75 ch...
Premier représentant des micro-ludospaces, le Fiat Qubo est un futé. Non content d’offrir un rapport encombrement/habitabilité hors pair, il sait se faire apprécier pour ses nombreuses astuces, ses deux portes latérales coulissantes et son volume de chargement généreux. En cela, les petites familles dont les activités se concentrent essentiellement en ville ont bien des chances de succomber à la bouille sympathique de ce cube à roulettes. Ça tombe bien, parce que nous aussi, nous sommes tombés sous le charme de ce Qubo Multijet, même si l’on se dit que sa suspension aurait pu être plus tolérante et sa modularité plus aboutie eu égard au tarif pratiqué.
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