En bref
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Mécanique
Le petit 1300 Diesel ne manque pas de punch. Plutôt souple, il reprend avec vigueur au point d'offrir à la Panda les meilleurs chronos de la catégorie. L'agrément est aussi au rendez-vous avec une citadine vive et tout à fait capable de se lancer à l'attaque d'un trajet autoroutier. L'étagement de la boîte aide bien évidemment à ce résultat, mais sa commande manque singulièrement de précision. La consommation est correcte pour la catégorie, voire franchement très intéressante avec un pied léger.
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Tenue de route
La rigidification de la caisse, l'élargissement de l'empreinte au sol et la révision (profonde) de la suspension sont autant d'éléments qui permettent à la Panda de progresser sur l'aspect du comportement. Certes, son châssis n'égale pas encore l'excellence de la Renault Twingo, mais il se montre plus serein et moins sensible au sous-virage. C'est déjà beaucoup, d'autant que les freins sont puissants et endurants. Le contrôle de stabilité figure dans la liste des options.
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Sécurité
Pas très bien lotie sur l'aspect de la sécurité, l'ancienne Panda cède la place à une nouvelle mouture qui ne se prive plus de rien. Plus rigide, elle est plus sûre, mais dispose aussi de quelques accessoires électroniques comme l'ESP et, moins fréquent, un freinage d'urgence lorsque le conducteur ne réagit pas et qu'un obstacle est détecté à moins de 30 km/h. Sinon, le programme de retenue est classique, mais il faut noter que les airbags latéraux avant sont facturés en option (300 euros).
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Confort
Bien que plus tolérante, la suspension de la Panda trépide de temps à autre sur les hautes fréquences, tandis que les mouvements de caisse sont parfois moins bien maîtrisés. Cela dit, les utilisateurs urbains ne le remarqueront pas et il faut surtout insister sur l'augmentation de l'habitabilité, un peu à l'arrière et beaucoup pour le coffre. La sellerie est moins encombrante qu'avant, mais elle soutient toujours assez mal latéralement, en particulier à l'avant.
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Sens pratique
L'habitacle très pratique est doté de grands espaces de rangement. La modularité est elle aussi intéressante, à condition de l'avoir payée préalablement, puisque la banquette coulissante comme le dossier rabattable du siège avant droit sont facturés en sus. En progrès de 11%, le volume du coffre permet désormais d'y caser les courses hebdomadaires. En bonne citadine polyvalente, la Panda conserve sa pratique carrosserie à 5 portes, mais n'offre que 4 places en version de base, 5 en option.
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Budget
La Fiat Panda n'est pas une citadine chère dans le sens où elle reste moins onéreuse que ses plus sérieuses rivales et qu'elle bénéficie de 5 portes. Cela dit, la version de base est plutôt dépouillée et il vaut dès lors mieux se tourner vers le second niveau de finition. On notera que le prix des options est particulièrement concurrentiel. Pour les garanties, Fiat s'en tient en revanche au minimum légal.
La troisième génération de Panda a toutes les clés en main pour rééditer le succès de ses devancières. Son minois joliment modernisé, son habitacle sérieux, bien fini et pratique, ses progrès en habitabilité (coffre surtout), ses équipements de sécurité à la page et son moteur Diesel capable de performances étonnantes vont mener la vie dure à ses deux seules concurrentes que sont la Renault Twingo dCi et la Ford Ka TDCi, deux modèles qui ne peuvent de surcroît prétendre aux avantages d'une carrosserie 5 portes. Assurément, en matière de petites voitures, Fiat a toujours su s'y prendre.