Essai détaillé / Toyota avensis Touring Sports 1.6 D-4D : le bon élève

En bref

• Mécanique

  L’entrée de gamme en Diesel est tenue par le 1.6 D-4D d’origine BMW. A la fois plus petit et moins puissant que le moteur qu’il remplace, il délivre 112 ch et 270 Nm. Il est accouplé à une boîte manuelle à 6 rapports malheureusement mal étagés et trop espacés. Ce groupe motopropulseur n’est dès lors pas capable d’offrir des reprises dignes d’un véhicule de ce segment. De plus, comme le moteur doit mouliner davantage pour parvenir au même résultat, la consommation en fait les frais.

• Tenue de route

  La tenue de route bien connue de l’Avensis n’a pas changé. Les trains roulants font preuve d’une sérénité exemplaire créant un comportement routier empreint de sécurité et contrôlable notamment lors de manœuvres d’évitement à vive allure. Les freins manquent légèrement de mordant. Ils se voient de surcroît mal servis dans leur tâche par une pédale spongieuse et à la course longue. En revanche, en conduite dynamique, le châssis se révèle agréablement surprenant.

• Sécurité

  Ce restylage apporte avec lui une poignée d’assistance à la sécurité active: dispositif de freinage d’urgence automatique, antidévoiement, reconnaissance des signaux routiers et assistant de feux de route. Notons que ces systèmes sont maintenant montés d’office sur les modèles Dynamic. Quant à la sécurité passive, des airbags avant frontaux et latéraux ainsi que rideaux avant et arrière se chargent de préserver les passagers en cas de crash. Il y a même un airbag de genoux pour le conducteur.

• Confort

  Toyota a profité de ce nouveau modèle pour faire taire les critiques touchant le filtrage des suspensions du modèle précédent. Pour ce faire, il a monté des ressorts plus souples. Associés à une bonne insonorisation aux éléments extérieurs et à de nouveaux sièges avant, ils font de l’Avensis une conquérante des longs trajets. Les passagers arrière disposent d’un peu moins de confort que leurs compères, mais bénéficient d’un grand espace aux jambes.

• Sens pratique

  L’accès aux places avant est rendu difficile par une ligne de pavillon assez basse. Les grands gabarits devront ployer le cou. Une nouvelle planche de bord habille la partie avant de l’habitacle, mais elle ne présente pas assez d’espaces de rangement. Le coffre offre un volume bien plus qu’utilisable. Avec des pochettes derrière les passages de roues, un double plancher et des crochets mobiles, le sens pratique n’est pas oublié pour autant.

• Budget

  A 28.230 € de base, l’Avensis ne brille pas comme la moins chère de son segment. Elle est même plus onéreuse que ces concurrentes proches la Ford Mondeo SW (25.552 €) et la Peugeot 508 SW (26.208 €). Heureusement, la marque offre une garantie générale de 5 ans. Les exécutions plus élevées (Dynamic et Dynamic+) se font remarquer par leur grand nombre d’équipements (sièges en cuir, jantes de 18”, système de navigation, radio numérique DAB...).

Conclusion / Toyota avensis Touring Sports 1.6 D-4D : le bon élève

Le bilan à l’issue de cet essai apparaît assez mitigé. Certes, les efforts pour faire évoluer cette Avensis sont louables en matière de confort de roulage, d’insonorisation (à vitesse stabilisée) et d’équipements. Mais on dirait que les budgets ont manqué pour aller au bout des choses, notamment en matière de transmission, ici reprise de l’ancienne génération et qui s’accommode en l’occurrence assez mal de la faiblesse relative en couple de ce petit 1.6 qui, du coup, se voit un peu étouffé. Mais il reste à cette Avensis quelques belles cartes à jouer, comme celle de son habitabilité et la fiabilité reconnue des produits de la marque. A défaut d’émotion, elle propose sa rationalité. Ce qui pourra séduire certains…

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