Essai détaillé / BMW X5 xDrive 45e : autonomie triplée

En bref

• La dynamique

  Cet hybride ne manque jamais de puissance et son «6 en ligne» chante joyeusement. L’ensemble est parfaitement secondé par une excellente boîte automatique. La transmission intégrale, les gros pneus et le châssis affûté assurent une très bonne tenue de route, mais le gabarit et le poids sont gênants en conduite dynamique. Et la direction aurait pu être plus communicative.

• Sécurité

  Le X5 a obtenu le score maximum aux crashs-tests de l’Euro-NCAP. Son gabarit met les passagers à l’abri du danger et ils peuvent compter sur une large panoplie d’airbags, y compris un coussin protégeant les genoux du conducteur. Seuls les deux sièges arrière latéraux disposent d’ancrages Isofix. Les aides actives à la conduite sont nombreuses, mais souvent en option (pilotage semi-automatique, feux laser, caméra infrarouge, etc.).

• Confort

  Posé sur ses coussins d’air, ce X5 hybride se révèle très confortable et particulièrement bien insonorisé, surtout avec le vitrage acoustique optionnel. L’habitabilité est excellente à l’avant et nous vous conseillons les sièges Confort optionnels, qui invitent au voyage. Une fonction massage est également disponible. L’espace est généreux à l’arrière, mais le dossier de la place centrale reste un peu dur.

• Sens pratique

  L’accès à bord est relativement facile malgré la hauteur de l’engin. A l’intérieur, les espaces de rangement sont nombreux et la finition apparaît très soignée, mais on note quelques pingreries dans l’équipement de série. Le hayon en deux parties ne facilite pas l’accès au coffre, dont le volume régresse par rapport à celui des autres X5. Cette variante hybride est par ailleurs privée de l’option 7 places.

• La connectivité

  Le combiné d’instruments numérique n’est pas particulièrement ergonomique et moins personnalisable que chez Audi, qui propose notamment une navigation par Google Maps, indisponible ici. Rien à redire par contre concernant la téléphonie sans fil et les services en ligne. Au quotidien, on apprécie également la fonction vocale évoluée, qui commande les fonctions de bord et le système multimédia.

• Budget

  Cette variante hybride est très chère, mais moins que la Diesel M50d, qui est à peine plus performante et fiscalement moins intéressante pour les indépendants. Sur les petits trajets, il est possible de rouler majoritairement à l’électricité, donc de consommer très peu d’essence. En revanche, sur les longs trajets autoroutiers, ce SUV hybride consomme beaucoup de pétrole et son autonomie est limitée (du fait d'un réservoir réduit par rapport aux autres X5).

Conclusion / BMW X5 xDrive 45e : autonomie triplée

Sur le papier comme dans la réalité, ce X5 hybride séduit. Sa technique est aboutie et ceux qui ne parcourent pas plus de 60 km entre deux charges ne consommeront pas d’essence. Les amateurs de plaisirs mécaniques pourront aussi faire chanter le «6 en ligne» à l’occasion. Mais, comme tous les hybrides rechargeables, ce modèle présente surtout de l’intérêt pour qui parcourt de courts trajets entre deux charges. Si l’on avale des centaines de kilomètres d’autoroute d’une traite, il consommera plus qu’un Diesel, sans apporter de véritable bénéfice écologique. Et, si le modèle préserve une déductibilité maximale pour les indépendants, les particuliers vivant en Wallonie ou à Bruxelles ne profitent d’aucun avantage fiscal. Il leur sera donc difficile d’amortir le surcoût à l’achat par rapport à un modèle à essence ou Diesel. Comme toujours avec les hybrides plug-in, l’intérêt du choix se mesure donc au cas par cas...

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