En bref
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La dynamique
En ligne droite comme en virage, ce X5 impressionne. Et dire qu'il ne s'agit, pour l’heure, que du «modèle de base»! Il réagit avec rapidité et stabilité aux impulsions du volant. Sur l'asphalte, ce SUV est mû essentiellement par ses roues arrière, ce qui lui confère un équilibre très naturel. Mais avoir pris tant de peine pour améliorer le dynamisme et accepter que le changement de génération se paie par la prise de 40 kg nous paraît incompréhensible.
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Sécurité
Le X5 vise les 5 étoiles aux tests Euro-NCAP, mais beaucoup de ses équipements high tech ne sont qu'en option. La conduite semi-autonome dans les embouteillages n'atteint pas encore le niveau de Mercedes. Le dépassement semi-autonome, par exemple, n’est pas possible. Mais le système est bien calibré pour les longues courbes. Les freins sont plus qu'à la hauteur et la limite d'adhérence est repoussée très loin. La direction aux 4 roues est un plus.
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Confort
On touche là au point fort du nouveau X5, surtout avec la suspension pneumatique et le vitrage acoustique (deux options). Ainsi équipé, le grand SUV se mue en un cocon qui semble glisser sur la route: de quoi permettre à 5 personnes d'abattre les plus longues étapes dans les meilleures conditions de confort. Les sièges procurent un excellent soutien. L'espace aux jambes à l'arrière ne peut être qualifié d'exceptionnel malgré l’empattement en hausse.
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Sens pratique
Les dimensions extérieures en hausse deviennent handicapantes au parking, avec une largeur totale de 2 m, rétroviseurs extérieurs non compris! Dans ces conditions, pas toujours facile de quitter le véhicule… Le volume du coffre est similaire à celui de l'ancien X5. Avec la suspension pneumatique, il est possible d'abaisser l'arrière de la voiture pour faciliter les opérations de (dé)chargement.
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La connectivité
BMW inaugure un nouveau système de gestion de son ensemble multimédia: la structure par bandes de l'ancien système cède la place à une répartition que l'on peut configurer soi-même avec des onglets. C'est nettement plus pratique. L’appairage du smartphone est un jeu d'enfant, mais la cartographie reste nettement en retrait de ce que propose Audi via Google Maps. Le tableau de bord numérique pourrait franchement être amélioré.
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Budget
Le prix de base de 68.949 € est élevé et ne donne droit qu'à un équipement assez chiche. Les options sont nombreuses et chères. La suspension pneumatique (2.250 €) et le vitrage acoustique (590 €) sont à recommander. Fiscalement, le X5 est dispendieux, surtout à Bruxelles et en Wallonie. Notre essai s’est soldé par une moyenne de 7,9 l/100 km, mais une voiture bien rodée et chaussée de pneus été devrait faire facilement 0,5 l/100 km de moins.
Lorsque l’on fait abstraction du prix, il faut reconnaître que BMW a bien travaillé. Le nouveau X5 est encore plus confortable que celui qu’il remplace, tout en étant nettement plus dynamique. On est toutefois en droit de se poser quelques questions quant à l’augmentation des dimensions extérieures et, surtout, du poids. Malgré quelques centimètres de plus en longueur, on n’a pas trop l’impression d’avoir gagné de l’espace aux jambes à l’intérieur. Et la largeur du véhicule ne va pas sans présenter des difficultés lorsqu’il s’agit de le laisser dans un parking souterrain, par exemple. Le 3 litres Diesel se révèle idéal sur un long trajet, même s’il se révèle aujourd’hui quelque peu anachronique, vu les incertitudes quant à la fiscalité à venir.
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