En bref
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Tenue de route
Ce 2 litres se profile comme le meilleur de sa catégorie. Optimisé, son rendement lui procure des prestations de tout premier plan et il a gagné en agrément, notamment à bas régime, où il reprend bien plus aisément. De série, la boîte 6 manuelle est plus efficace et son étagement ne souffre pas la critique. En revanche, la direction électromécanique nous est apparue bien moins réussie, en particulier parce qu’elle manque cruellement de centrage, obligant à de fréquentes petites
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Sécurité
Plus rigoureuse parce que mieux amortie, la suspension de la Série 5 offre une plus grande efficacité, notamment en virage, où elle possède un potentiel d’adhérence nettement supérieur. En ligne droite, la 520d fait preuve d’une grande stabilité, mais encore une fois, le manque de centrage de la direction gâche un peu le bilan. Le programme de retenue est complet et les équipements optionnels servant la sécurité sont légion.
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Confort
Parce qu’elle partage beaucoup de ses éléments avec la Série 7, la 5 présente un confort en net progrès. Ses capacités de filtrage sont bien plus élevées, tandis que son insonorisation (aérodynamique surtout) ne souffre aujourd’hui plus la critique. La position de conduite est impeccable, mais on aurait apprécié que les passagers arrière disposent de plus de place compte tenu de l’augmentation de l’encombrement. Le climatiseur automatique, très efficace, est monté d’office.
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Sens pratique
Plus encombrante, la dernière 5 est forcément plus difficile à garer, surtout en ville, où ses contours sont de surcroît difficiles à délimiter. L’aide au stationnement est donc vivement recommandée. A l’intérieur, la planche de bord est bien conçue pour l’ergonomie, mais les espaces de rangement font toujours défaut. Bien qu’il ne progresse pas d’un iota, le volume de coffre est confortable et l’accès en est aisé.
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Budget
Non content d’être capable de prestations de premier plan, le 2 litres est aussi particulièrement sobre. Et pas qu’un peu, puisque l’autonomie dépasse les 1.000 km avec 70 l, faisant de la 520d la plus frugale de sa catégorie. On s’en doutait, la plus modeste des Série 5 Diesel n’est pas donnée alors que l’équipement de série est juste correct. La facture risque donc rapidement de s’alourdir et les candidats acquéreurs ne pourront se consoler qu’avec la perspective d’une bonne valeur de revente.
Parce qu’elle reprend les technologies de la 7, la dernière Série 5 a l’empreinte d’une limousine. C’est vrai pour la taille, mais aussi pour le confort, qui égale à peu de chose près celui de la plus prestigieuse des Béhèmes, y compris dans cette version Diesel d’accès dotée de la suspension en acier. Bien sûr, d’aucuns regretteront que la 5 soit moins dynamique qu’auparavant, mais cette évolution s’avère largement compensée par le rapport performances/consommation du 2 litres Diesel qui fait aujourd’hui référence. En cela, cette grande routière fait indiscutablement partie des meilleurs choix possibles parmi les berlines à forte image mais raisonnablement motorisées.
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