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En bref

Mécanique
Le 2.0 TDI a gagné 10 ch, mais surtout amélioré son bilan sonore et vibratoire. Il se montre efficace et discret - sauf au démarrage à froid. La commande de la boîte manuelle est bonne, mais pas ultrarapide. Mais les rapports sont longs, surtout le 6e. En tout cas, l'ensemble fait preuve de sobriété, sauf en conduite franchement dynamique, qui n'est de toute façon pas la tasse de thé de ce moteur bon à tout faire fort en couple. Fiscalement, ses 106 g/km de CO2 le classent dans la moyenne.
Tenue de route
L'assistance de direction variable électromécanique procure de bonnes sensations. Le diamètre de braquage est un peu long pour la taille de l'auto. Les 4 disques, ventilés à l'avant, font leur boulot correctement, comme l'ABS et l'ESP, discrets mais efficaces. Le nouveau châssis (plateforme MQB) procure un comportement équilibré, stable en ligne droite et incisif en virage. Tout au plus manque-t-on un peu d'adhérence et de motricité.
Sécurité
Déjà intrinsèquement sûre, l'A3 peut s'équiper d'une série d'aides à la conduite encore récemment réservée à des voitures bien plus grandes et plus chères. De quoi éventuellement faire exploser la facture, étant donné la politique d'options complexe. En ce qui concerne la sécurité passive, le "Pre Sense" prépare l'auto en cas de probable collision et un airbag protège les genoux du conducteur. Les airbags latéraux thorax sont indisponibles à l'arrière et les fixations "Isofix" à l'avant sont des options.
Confort
Le confort est satisfaisant avec la suspension normale. Les bons sièges avant n'y sont pas non plus étrangers. Bien insonorisée, l'A3 convainc également par sa position de conduite et son ergonomie. Si les places avant sont habitables, les arrière sont un peu plus étriquées, surtout pour les grandes tailles. Facile à régler, l'airco électronique (option) travaille très efficacement et discrètement. La ventilation aussi, entre autres via des grandes ouïes particulièrement bien finies.
Sens pratique
Prendre place à l'avant est aisé. C'est une autre paire de manches à l'arrière, surtout avec l'Easy Entry refusé au siège du conducteur. L'équipement standard est convenable, sans plus, mais on aurait apprécié davantage d'espaces de rangement. La finition atteint des sommets et Audi étend désormais son savoir-faire en la matière à ses modèles moins chers. Le coffre est moyen pour cette catégorie, mais il est aisément modulable et la baie de chargement est de dimensions suffisantes.
Budget
Les visites à l'atelier sont dictées par l'indicateur, mais avec maximum 30.000 km d'intervalle. La garantie générale s'en tient aux 2 ans prescrits par l'Europe. Un peu pingre... L'A3 n'est pas bon marché, mais elle est compétitive vis-à-vis de ses concurrentes «premium». Difficile à cerner, la politique d'options oblige parfois à des combinaisons (trop) chères pour obtenir l'équipement souhaité. Quant à la valeur résiduelle, nul doute qu'elle continuera à flirter avec les sommets.

Conclusion / Audi A3 2.0 TDI 150

Alors que la précédente A3 était largement et visiblement dérivée de la Golf V, la nouvelle inaugure une toute nouvelle plate-forme particulièrement flexible, mais, surtout, s'inspire de modèles appartenant à des segments supérieurs. Nous ne pensons pas ici uniquement aux aides à la conduite et aux autres luxueux gadgets, mais aussi à la présentation de son habitacle et surtout, à sa finition. Impressionnant ! S'offrir la qualité et la sobriété allemande a évidemment un prix, sans oublier celui des options, mais force est de reconnaître que cette A3 tient ses promesses. Mais si, jusqu'à présent, cette combinaison de «valeurs sûres» a très bien fonctionné, il nous tarde de savoir si ce sera toujours le cas après l'arrivée de la plus originale Mercedes Classe A. Rendez-vous dans quelques mois.

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