En bref
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La dynamique
Moteur, boîte, freins, direction et posture sont dignes d’un cuore sportivo. On ne regrette pas la suspension pilotée, disponible ultérieurement sur la Giulia Super automatique associée, dans un pack Performance à 2.600 €, au diff érentiel à glissement limité et aux palettes de changement de vitesse sur la colonne de direction. Les pédalier et repose-pied sport en alu rehaussent ce beau constat de commandes aux pieds suggérant une conduite jubilatoire.
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Sécurité
Dispositifs d’alerte de collision imminente et de freinage d’urgence actif avec détection des piétons, ou encore surveillant de changement de bande de circulation, entre autres, font partie de l’équipement de série. Voilà qui a aidé la Giulia à gagner ses 5 étoiles aux crash-tests Euro-NCAP version 2016 (sévérisés), dont Alfa Romeo a toutes les raisons d’être fier, et où sa dernière-née a récolté la meilleure notation absolue en matière de protection des adultes (98%).
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Confort
Les sièges off rent un bon maintien sur les longues distances; mais le bilan est perfectible pour le soutien des cuisses à l’avant. La boîte automatique ajoute au confort de marche et à l’insonorisation. Fixées sur la colonne de direction, les longues palettes de sélection en alu «à la Ferrari» sont une option bienvenue plus pour rehausser la qualité perçue des autres boutons que par nécessité: l’index ne les atteint plus dès que le volant est braqué d’un huitième de tour.
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Sens pratique
A côté des belles palettes au volant «à la Ferrari», le levier de vitesse ne dépasse pas le statut de pâle copie d’un sélecteur à la BMW: plastique rayable et rétroéclairage partiel bon marché, bouton et mouvements dépourvus de point-verrou ne le rendent pas très attrayant. Autre agacement: la fonction séquentielle des clignos est trop insistante (5 flashes au lieu de 3) et manque donc son but (une brève indication d’un changement de direction).
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La connectivité
Notre voiture (facturée 51.185 €) avait 13.280 € d’options, dont le Connect Nav 3D 8,8” à bouton rotatif (2.300 €) indissociable de la radio numérique DAB (300 €). A ce prix-là, on aurait espéré un clavier tactile pour encoder les données. L’écran est bien intégré dans un tableau de style, a un graphisme lisible, recalcule vite ses itinéraires. Appareillement aisé d’un smartphone Android. Minimum syndical pour les Apps disponibles.
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Budget
Pas de souci pour le budget de gasoil (6,4 l/100 km en moyenne), poste auquel la Giulia se défend aussi bien que ses rivales allemandes et anglaise équipées d’un Diesel et d’une boîte automatique comparables. Pour les prix, force est de reconnaître que l’Alfa s’est aussi alignée sur ceux d’Audi, de BMW, de Jaguar, d’Infiniti et de Mercedes. Mais quand on est un modèle à juste titre si ambitieux, on ne commence pas sa carrière en cassant les prix!
Compte tenu du temps de mise au point record (2 ans et demi) et de ce qu’elle ne reprend, stricto sensu, aucun élément d’un modèle existant, la Giulia est mieux qu’aboutie. Elle dépasse nos attentes pour tout ce qui touche le style, la conduite, l’insonorisation, son confort de grande routière et ses efforts de belle présentation. Quelques bitoniaux et un fond de coff e à la conception trop vite expédiée ne feront certes pas d’elle un chef-d’oeuvre inachevé… mais bien une Alfa pur jus !
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