- Avis Rédaction 14.48 /20
Que de kilomètres parcourus entre la première Twingo de 1992 et cette première déclinaison électrique dédiée à la 3e génération, phase 2. En près de 4 millions d’exemplaires vendus, la mignonne Française s’est installée pour longtemps dans le paysage automobile européen. Imaginée pour un public jeune, son capital sympathie a fait sauter cette segmentation pour séduire toutes les tranches d’âge.
Une belle histoire, mais aujourd’hui, Renault ne fait plus mystère de sa volonté de tourner la page. Luca De Meo l’a annoncé officiellement, argumentant dans un sens froidement stratégique, du type «ce sont les règles du jeu» (Lisez: il n’est plus rentable de produire une citadine de 3,60 m… sans l’aide de Daimler, qui délocalise les Smart en Chine). La marque ne fera pas machine arrière et a déjà sérieusement tronçonné l’offre: plus de TCe (1 litre turbo, 3 cylindres) ni même de SCe 75, seul le SCe 65 subsiste au catalogue, en boîte manuelle. Mais un dernier rebondissement, en forme de happy end, laisse les projecteurs braqués sur elle: cette version électrique qui assurera en silence la transition vers la prochaine Renault d’entrée de gamme, la néo-R5 prévue pour 2023-24. En carburant aux watts, la Twingo III n’a en tout cas rien perdu de ses atouts.
- Citadine talentueuse
- Moteur R80 vif et coupleux
- Comportement plus rassurant
- Taille de batterie cohérente
- Rapport prix/équipement défavorable, dans l’absolu
- Détails à l’ancienne (clé, frein à main)
- Attirail sécuritaire dépassé
Dans cet article : Renault, Renault Twingo
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