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Essai détaillé / Polestar 3 Long Range Dual Motor: Etoile intermittente

Rédigé par Frédéric Kevers le

Le Polestar 3 se veut l’interprétation sino-suédoise de ce que serait un Porsche Cayenne électrique scandinave. Mais peut-il s’ériger en étoile du berger d’une marque qui cherche à tracer sa propre voie dans l’univers du haut de gamme? Photos: Jonathan Godin

  • Avis Rédaction 16.30 /20

Le Polestar 3 doit son appellation à son ordre d’arrivée au sein de la gamme du constructeur suédois sous tutelle chinoise. Du moins en théorie. Dévoilé en octobre 2022, après les Polestar 1 et 2, ce grand SUV n’aura effectué ses véritables débuts commerciaux qu’en 2024, en parallèle de la Polestar 4 qui se place… entre lui et la Polestar 2. Si cette nomenclature répond à une certaine logique, reconnaissons qu’elle n’irradie pas d’une cohérence absolue. En effet, le modèle de gamme supérieure arbore un nombre plus petit que celui de la gamme intermédiaire. Soit. Plus important, ce Polestar 3 est le cousin technique du Volvo EX90, ce qui explique le retard de près de deux ans ayant accablé son lancement effectif en raison de sempiternels problèmes de développement logiciel, mené en interne par le constructeur historique suédois afin de corréler les spécifications de l’interface sécuritaire à ses propres standards en la matière. Une décision courageuse selon certains, hasardeuse pour d’autres au regard de ses résultats incertains. Toutefois, premier modèle 100% Polestar – les 1 et 2 n’étaient jamais que des Volvo rebadgées, n’en déplaise aux communicants de l’étoile nordique – le Polestar 3 fait office de manifeste en termes de design, de philosophie produit et de positionnement sur le marché: il doit incarner le luxe sportif à la sauce scandinave et venir marcher sur les plates-bandes de Porsche. Reste à voir si ce SUV à l’ADN partiellement chinois a l’étoffe et les compétences pour titiller le cheval cabré de Stuttgart ou s’il émarge davantage au segment Premium où règnent en maîtres Audi, BMW et Mercedes… quoique ces derniers doivent composer avec des offres de grands SUV électriques au succès mitigé. L’enjeu est de taille pour un modèle qui n’aura pas deux fois la chance de faire une première bonne impression.

LE CONCEPT

Comme mentionné précédemment, le Polestar 3 partage sa plateforme SEA (Sustainable Electric Architecture) issue du groupe Geely et son empattement de 2985 mm avec le Volvo EX90. Avec 4900 mm de long, 1968 mm de large et 1614 mm de haut, il s’avère néanmoins treize bons centimètres plus court et plus bas que son cousin, ce qui confirme son positionnement plus sportif et explique qu’il ne propose pas de troisième rangée de sièges. Surtout, il se veut bien moins généreux pour les bagages avec un coffre dont le volume varie entre 484 (5 places) et 1411  litres (banquette rabattue) avec un frunk de 32 litres, contre 1029, 1955 et 46 litres respectivement pour le EX90! À chacun sa cible donc. Un constat qui prévaut également pour le style, tant extérieur qu’intérieur. Avec son nez busqué, sa chute de toit après le montant C et ses porte-à-faux courts, le Polestar 3 affiche un look sportif mais distingué, raffiné dans les détails. L’accent est mis sur l’aérodynamique avec les poignées de porte affleurantes et les «aerobridges» au niveau du capot et au sommet du hayon. Deux dispositifs fixes destinés à mieux canaliser l’écoulement de l’air pour un SUV dont le Cx de 0,29 reste probant mais n’a rien d’extraordinaire pour un modèle électrique de nos jours. Les signatures lumineuses restent distinctives avec le «marteau de Thor» à l’avant dont la partie horizontale est finement scindée tandis que la poupe reprend le dessin des feux caractéristique de la Polestar 2, mais dans une interprétation plus fine et inversée, les crochets vers le bas cette fois. Combinés aux surfaces sculptées, lisses et tendues de la carrosserie et aux grandes jantes – de 20 à 22’’ – ces détails créent une vraie personnalité sans tomber dans l’esbrouffe et assurent une certaine élégance malgré des proportions qui peuvent surprendre. Dans l’habitacle, la sobriété est reine, les designers ayant misé sur la qualité des matériaux – plastiques moussés, cuir Nappa, boiseries – et l’absence presque totale de boutons pour créer un sentiment haut de gamme. Seul l’usage de plastique «piano black» pour la console centrale et l’accastillage du haut-parleur central du tableau de bord fait un peu tache. Toutefois, la qualité d’assemblage ne souffre pas la critique et le ressenti visuel comme tactile contribue au bien-être général, amplifié par l’espace généreux dispensé à toutes les places. Ajoutez-y une luminosité généreuse grâce à l’immense toit panoramique – mais sans velum – et une installation audio Bower & Wilkins avec Dolby Atmos et 25 haut-parleurs (comprise dans le pack Plus) impressionnante et vous obtenez un cocon à la fois moderne et chaleureux qui invite au voyage.

  • Confort en toutes circonstances
  • Dynamisme (Torque vectoring)
  • Qualité de finition
  • Rapport gabarit/habitabilité
  • Consommation élevée
  • ADAS manquant de mise au point

Dans cet article : Polestar, Polestar 3

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