Essai détaillé / Mercedes CLK 320

Mercedes se croit encore habilité à fixer les prix du cabriolet 4 places en mettant la barre très haut, qui plus est avec un Le Moniteur Automobile N°1297 – 4/9/2003 71 catalogue d'options à donner parfois le tournis. Comme un orpailleur qui défend bec et ongles les alluvions aurifères qu'il a découvertes. Or ça fait un bail qu'il n'a plus le monopole dans la place. Ni pour en retirer les paillettes ni pour explorer en amont. Et il est loin d'en avoir fait le tour, puisqu'un constructeur comme Audi exploite avec succès le filon du Diesel. Non sans jouer la surenchère dans la sacro-sainte qualité perçue... qui faisait la force du cabriolet W124 (1991), mais que les plastiques modernes de la CLK restituent mal. Laissons toutefois à cette dernière la palme de l'approche sécuritaire (en référence aux airbags tête/thorax), de la perfection technique et du silence de marche. Mais si c'est pour acheter très cher un cabrio dans l'espoir de me prémunir totalement des caresses du vent et de l'adrénaline de la conduite, j'aime autant rester chez moi dans un bon hamac à m'ébouriffer dans la lecture d'un roman prenant.