Essai Jeep Grand Cherokee 3.0 CRD Overland

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Avis Rédaction 15.00 /20

À la base, le Grand Cherokee est plus comparable à des milieux de gamme tels que le Land Rover Discovery ou le Toyota Land Cruiser. Il faut savoir que le chef indien existe dans des versions simplifiées aux States, voire avec 2 roues motrices. L'Europe n'a retenu que les 4x4 permanents dans les exécutions les plus sophistiquées ou, à tout le moins, déjà bien dotées. Malheureusement, l'argument du véhicule très complet n'aide pas à tenir la cote sur le marché de l'occasion, où l'image reconnue du luxe - que Jeep n'a pas - garde le dessus sur toute autre considération. L'esprit bien informé pourrait objecter que le Grand Cherokee - de 4e génération, lancée en 2011 - peut se prévaloir d'avoir été développé aux côtés du dernier Mercedes ML, dont il est très proche conceptuellement. L'Américain étrennait aussi, dans ses exécutions hautes, des ressorts à air à hauteur variable Quadra-Lift. Les rapprochements s'arrêtent là parce que, dans la foulée du divorce de Daimler et de Chrysler, le modèle a été mis en production en utilisant les moyens du bord, dont une vieille boîte automatique à 5 rapports d'origine Daimler-Benz avec laquelle il a dû tenir 2 années devant des rivaux pourvus de 8 rapports. Parce qu'il vient d'adopter la boîte ZF 8HP70, le voici désormais le contemporain de ses pairs, voire nanti d'un rapport de plus que l'actuel Mercedes ML. Na !