Essai détaillé / Opel Astra Electric: Minimum syndical

L’Astra sixième du nom n’a pas évolué au niveau de son aménagement intérieur depuis son lancement en 2021. On retrouve donc le cockpit digital baptisé Pure Panel chez Opel. Ce système est constitué de deux écrans de 10” répartis au centre et derrière le volant. Celui du milieu est bien évidemment tactile et fait office de centre de commande, avec l’appui d’une barre de boutons physiques qui subsiste, notamment pour la climatisation… merci Opel pour cela! Celui imitant les combinés est quant à lui dédié aux informations liées à la conduite et, à défaut d’être véritablement original dans sa présentation, offre une excellente lisibilité. Tradition Opel oblige, les sièges sont labellisés AGR (Aktion Gesunder Rücken, une  association allemande active dans le domaine de la santé du dos) dès le deuxième niveau de finition et offrent un excellent niveau de confort et de maintien pour les longs trajets. Cela se complique un peu à l’arrière où l’Astra – comme sa cousine Peugeot 308 d’ailleurs – perd quelque peu en convivialité. Bien que ce nouveau modèle revendique un empattement plus long que celui qu’il remplace, les passagers du second rang y sont moins bien traités, avec des accès plutôt étroits, des sièges avant implantés relativement bas par rapport au plancher et sous lesquels on ne peut plus vraiment glisser les pieds et un dégagement franchement limité au niveau des genoux. Mauvais point, donc, pour ce qui touche à la banquette. Stagnation également du côté du coffre, dont la contenance est désormais donnée pour 352 l dans cette version électrique. Rien d’exceptionnel en soi et les grands voyageurs gourmands en volume se tourneront alors vers le break Sports Tourer qui annonce 517 l sous le couvre-bagages. En revanche, l’alternance de plastiques durs et moussés d’aspects trop variés nuit à la qualité perçue et le plastique noir de la console centrale est particulièrement sensible aux rayures. Là aussi, la génération précédente faisait mieux.