Essai détaillé / Lexus LBX 1.5 HEV: L'équilibriste

Commençons par la bonne nouvelle: le LBX a beau être basé sur la Toyota Yaris Cross, il a reçu un tableau de bord entièrement distinct. Seule la boîte à gants en plastique dur trahit ses accointances avec la Toyota. Pour le reste, tout est soigné. La section supérieure de la planche de bord est même douce au toucher. Mais plus bas dans l’habitacle, des plastiques durs apparaissent. 
Grâce à un volant spécifique à Lexus, l’impression globale est très bonne, mais pas réellement raffinée. Le tableau de bord standard de 7’’ est trop basique pour cela. Même l’affichage de la vitesse n’est pas digital. Il est en principe possible de sélectionner le tableau de bord «Tazuna» de 12,3’’, mais uniquement en passant par le Executive Pack (2.540 €). L’écran central dédié à l’infodivertissement apparaît également petit par rapport aux normes actuelles. Avec 9,8’’, ce n’est pas qu’une impression. Et pour cet écran, aucun upgrade n’est possible.
À l’avant, les occupants ne manquent pas d’espace au toit, mais l’espace aux épaules est restreint. À l’arrière, la banquette suffit à peine pour de jeunes enfants. Si vous faites plus de 1m65, mieux vaut éviter les places arrière de ce LBX, qui devrait pourtant pouvoir accueillir trois adultes. Avec une capacité de 402 l sous tendelet, le coffre se révèle assez volumineux pour le segment, mais ces litres sont obtenus surtout en hauteur: le plancher est situé bien en-deçà du seuil de chargement, avec pour conséquence qu’il faut hisser par-dessus un rebord élevé les objets lourds. Nous comprenons dès lors parfaitement pourquoi Lexus positionne ce LBX comme second véhicule du ménage. Les célibataires et les seniors s’en contenteront sans doute, mais pour les autres profils d’utilisateurs, le plus petit modèle Lexus est un compromis pour lequel il sera sans doute compliqué de justifier un tarif se situant entre 35.000 et 45.000 €.