Essai détaillé / BMW M5
Pour cette génération de M5, BMW jette aux orties des années de discours vantant les mérites des «hauts régimes». Motorsport GmbH a changé son fusil d'épaule et opté pour la suralimentation. La puissance reste impressionnante, mais le mode d'emploi a chan
- Avis Rédaction 16.00 /20
Il va sans dire que le concept général de la M5 est celui de la Série 5 présentée début 2010. Si le V8 turbo a bénéficié d'une cure «M» spéciale, à la base, il n'est autre que le nouveau V8 propulsant la crème de la gamme BMW. Ici, il est marié à une boîte robotisée à 7 rapports et double embrayage, perfectionnement de la transmission M DCT, déjà à l'oeuvre dans la M3. Entre les roues arrière, motrices évidemment, est logé un différentiel autobloquant M électronique, en mesure de délivrer entre 0 et 100 % du couple via un système multidisque extrêmement réactif. Il collabore en permanence avec le contrôle de stabilité DSC, qui l'informe des éventuels patinages des roues, même si le conducteur a volontairement désactivé le DSC. Les suspensions surbaissées proposent trois réglages d'amortissement, de sportif confortable à ultrasportif.
- Moteur extraordinaire, performances
- Comportement sûr et plaisant
- Confort global de roulage
- Grand coffre ; fonctionnalité
- Sportivité plutôt discrète
- Finition et équipement soignés
- Freins décevants
- Tarif costaud ; certaines options chères
- Consommation vite effrénée
- Sensibilité aux ornières longitudinales
- Poids élevé ; pas assez ludique
- Garantie plutôt pingre
Dans cet article : BMW, BMW Série 5
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