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Essai détaillé / BMW M2 : Beauté intérieure

Rédigé par Benoît Lays le

Avec sa face avant taillée à la serpe, la BMW M2 provoque inévitablement une réaction. On aime ou pas. Mais, le plus important est de retenir qu’elle s’offre désormais le 6-cylindres badgé M de ses grandes sœurs tout en conservant la transmission aux seules roues arrière. Du pur Freude am Fahren!

Prix
NC
  • Avis Rédaction 15.40 /20

Chez BMW, la famille «2» sert un peu de fourre-tout puisqu’on y retrouve l’Active Tourer, un monovolume familial, le Gran Coupé basé sur la Série 1 et donc simple traction, et enfin ce coupé propulsion qui peut adopter deux 6-cylindres sous son capot. En effet, depuis son lancement au printemps 2022, la 2 Coupé, appelée G42 dans le jargon interne de la marque, offre le choix entre deux 2.0 4-cylindres de 184 et 245 ch (22i et 230i), un 2.0d de 163 ou 190ch (220d) mais également un 3.0 6-cylindres de 374 ch disposant obligatoirement de 4 roues motrices. Il s’agit dans ce cas du moteur de la M340i. Enfin, pour les puristes, BMW propose depuis peu cette M2 propulsion. Une deuxième génération qui ne renie pas les gênes du blason Motorsport en conservant un fort caractère, que ce soit esthétique ou dynamique.          
LE CONCEPT
Ceux qui aiment vanter la qualité de fabrication allemande de leur monture devront adapter le discours. Toutes les BMW Série 2 Coupé sont désormais assemblées à San Luis Potosi, au Mexique. Pour le «circuit court», c’est donc raté. En revanche, les standards de construction habituels de la marque sont bien évidemment respectés et la finition intérieure est impeccable au même titre que l’assemblage extérieur. On laissera le lecteur seul juge des lignes de cette M2 qui prête fréquemment le flanc à la critique sur les réseaux sociaux. Il faudra effectivement s’habituer à ces naseaux largement – qui a dit grossièrement? –  ajourés sans parler d’un fessier sculpté à la hache, où la moindre rondeur semble désormais prohibée. Un peu à la manière d’un Chris Bangle en son temps, dont les modèles décriés à l’époque ont fini par devenir des classiques, le néerlandais Adrian van Hooydonk a opté pour un style affirmé qui marquera probablement son époque. L’avenir nous le dira... 
Si on la compare aux versions plus sages, cette M2 est légèrement plus longue et plus large mais c’est bien évidemment ses quatre sorties d’échappement qui permettent de trancher. Finalement, c’est sans doute en vue latérale qu’elle semble la plus cohérente avec des proportions ajustées traduisant parfaitement sa répartition des masse de 50:50, la M2 étant 21 cm plus courte qu’une M4 alors que son empattement est raccourci de 11 cm. Pour être complet, sachez encore qu’elle est disponible avec deux teintes M exclusives : le Zandvoort Blue ou le Toronto Red métallisé choisi pour le modèle essayé. 

  • Plaisir de conduire garanti
  • Habitacle soigné et bien dessiné
  • Places arrière d’appoint et vrai coffre
  • Prix excessif
  • Prise de poids conséquente
  • Ergonomie des écrans discutable

Dans cet article : BMW, BMW Série 2

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