- Avis Rédaction /20
Cela ne se voit pas, mais la cinquième génération d’Audi A4, la «B9», change du tout au tout. Le modèle adopte la nouvelle architecture modulaire du groupe, celle réservée aux implantations mécaniques longitudinales – baptisée MLB Evo (Modularer Längsbaukasten, Evolution) – et qui fait la part belle aux économies, mais aussi à l’allègement. Invisibles également sont les qualités aérodynamiques de cette A4, qui avance un coefficient de pénétration dans l’air record pour la catégorie de 0,23 (0,26 pour l’Avant), naturellement au bénéfice de l’efficacité, à l’instar des nouveaux ensembles mécaniques. Comme le 2 litres TFSi de 190 ch, capable de fonctionner en cycle Miller à charge partielle pour se montrer plus sobre de 0,5 l/100 km que le 20i de la BMW Série 3. Cette approche écologique sera certainement bien nécessaire compte tenu de l’actualité récente, qui a précipité Volkswagen dans la tourmente par suite d’une fraude aux lois antipollution américaines, tricherie impliquant aussi des véhicules Audi. Mais pas notre nouvelle A4 – ni les derniers modèles de la génération précédente, du reste –, dont les mécaniques Euro 6 sont au-dessus de tout soupçon.
Cela dit, l’A4 a bien entendu d’autres arguments à faire valoir que sa fibre écologique développée. Ses technologies extrêmement sophistiquées, par exemple, représentent bien d’autres qualités dont cette Audi aura bien besoin face à une concurrence toujours plus affûtée, qu’elle soit classique (BMW Série 3, Mercedes Classe C) ou plus exotique (Jaguar XE, Alfa Giulia, Lexus IS).
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09-12-2015
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