Essai détaillé / Audi A1 Sportback 30 TFSI : Chère qualité

Comme sa devancière, l’Audi A1 (qui, vu qu’elle n’existe plus qu’en 5 portes, s’adjoint d’office le suffixe «Sportback») repose sur une (nouvelle) plateforme qu’elle partage avec ses sœurs de Seat, Škoda et Volkswagen: la MQB A0. Logique, donc, que, comparée à l’ancien modèle, elle ait quelque peu grandi. Mais outre ses lignes plus tendues, ce qui change surtout, ce sont ses proportions, qui lui confèrent des allures beaucoup plus dynamiques, mais aussi donnent l’impression qu’elle est mieux assise. Bref, là où l’A1 originelle avait presque des allures de jouet avec sa gentille bouille rondouillarde, la nouvelle a l’air nettement plus sérieux. Pour un peu, on se dit qu’elle aurait pu s’appeler A2! Située un cran plus haut que l’ancienne, l’A1 Sportback a peu de rivales. On pense tout d’abord à la Mini 5 portes, visant le même type de clientèle, même si ses offres mécaniques ne correspondent pas toujours à celles de l’A1, surtout pour ce qui concerne cette version 30 TFSI de 116 ch (chez Mini, la One est à 102 ch et la Cooper à 136 ch). En fait, on se dit que ses plus sérieuses concurrentes, c’est au sein même du groupe Volkswagen que l’A1 risque de les trouver, ce à quoi les experts en marketing rétorqueront que chaque marque est positionnée différemment, excluant ainsi tout risque de cannibalisme. L’arrivée prochaine d’une certaine Škoda Scala (certes 30 cm plus grande, mais certainement bien moins chère), aux lignes très réussies, plus spacieuse et dotée des mêmes mécaniques (avec en plus un TDI dont se passe l’Audi), risque sans doute de leur donner tort…