Au-delà de leur rigueur journalistique et de leur point de vue de professionnels de l’automobile, les membres de la rédaction sont avant tout des automobilistes et des citoyens lambda. Dans « Rédacteurs sans filtre », c’est le cœur qui s’exprime avant tout ! Aujourd'hui, Cédric Derèse, rédacteur au Moniteur Automobile, nous dit pourquoi vous devez vous rendre au Salon de l'Automobile de Bruxelles 2023.
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Comme chaque année ou presque, si on fait l’impasse sur les 2 dernières éditions annulées par le COVID, l’une des plus grandes foires du pays s’apprête à rouvrir ses portes. Ce sera même déjà fait à l’heure où vous lirez ces quelques lignes, les premiers visiteurs auront déjà découvert ce que la planète automobile a fabriqué de mieux pendant ces 12… euh, 24… non, 36 derniers mois ! Les plus caustiques vous diront que « ce salon n’en est qu’un demi », qu’il n’y a plus « rien à voir à part des machines à coudre électriques » ou que de toute manière, « toutes ces voitures sont devenues bien trop chères pour le portefeuille de Mr Tout-Le-Monde ». Bon, pour ce dernier point, admettons-le, ils ont raison. Mais pour tout le reste, ne boudons pas notre plaisir. J’ai moi-même listé 3 bonnes raisons de ne pas manquer le Salon de Bruxelles qui, par ailleurs, fête sa centième édition cette année.
Première raison - Parce que cela fait 3 ans qu’on n’a plus mis les pieds dans un palais du Heysel.
Sauf pour nos journées Test Drive Days, organisées fin de l’année dernière par votre magazine préféré dans le Palais 11. Vous n’y étiez pas ? Dommage. Mais rassurez-vous, il y en aura encore en 2023. Et Je ne peux que vous conseiller de ne pas les louper cette fois-ci. En suivant notre fil d’actualités, comme vous le faites en ce moment – d’ailleurs… merci pour cela ! – vous serez très vite informés de nos prochaines dates et des modalités d’inscription, peu contraignantes, vous verrez. Bref. Pour revenir au Salon, ces 3 années d’abstinence m’ont parues vraiment longues ! Les tapis, les podiums, les écrans géants, les hôtesses, les carrosseries qui brillent un peu partout et le brouhaha de la foule qui papote design, sièges ou boulons… j’avoue que cette ambiance de kermesse autour de l’automobile m’a vraiment manqué. Sans oublier les hot-dogs surtaxés, les odeurs de choucroute dans les travées entre les palais ou les demi bières, servies tièdes dans des gobelets en plastique recyclé. En un mot : le kiff !
Deuxième raison - Parce qu’on peut y voir presque toutes les marques et surtout pleins de nouveaux modèles.
Presque ne veut pas dire toutes, évidemment. Mais qu’on me corrige si je me trompe, je pense qu’aucun salon au monde n’a jamais fait vœux d’exhaustivité ! Et puis, c’est l’occasion de découvrir pas mal de nouveaux constructeurs, dont certains sont encore peu connus sur notre Vieux Continent, mais dont la crédibilité ne cesse d’augmenter. C’est le cas par exemple de BYD – pour Build Your Dreams - qui présente 3 nouveaux modèles 100 % électriques d’un seul coup – 2 SUV et 1 berline très stylée. Mais aussi pour Seres, avec les SUV électriques « 3 » et « 5 », ou encore pour BAIC dont le X55 à moteur essence se pose déjà en alternative intéressante face aux SUV midsize de marques plus connues. Dépaysement assuré, donc, dans le Palais 9, où la Chine a posé ses quartiers. Sans nous refaire le coup du COVID, messieurs, s’il vous plait…
Troisième raison - Parce qu’il y a toujours de belles choses à voir quand on aime l’automobile.
Un exemple parmi d’autres ? La dernière Porsche 911 (992) GT3 RS, jamais – ou alors très, très, très peu - vue chez nous et dont les atours aérodynamiques valent assurément le petit stop photo ! Pas loin d’elle, la Rimac. Rien de moins que la supercar électrique la plus rapide du moment. Faites un vœux en l’observant car elle sera sans doute plus rare encore sur la route qu’une Bugatti Chiron. Du côté des protos – même si le terme adéquat est aujourd’hui concepts – on peut aussi voir du lourd à Bruxelles. Du style néo-rétro chez Renault avec les R4 et R5 au plus futuriste avec la Cupra Urban Rebel, en passant par l’annonce d’un nouveau langage chez Audi avec l’A6 e-tron ou la bouille rigolote de la future Mini, baptisée Aceman, on peut s’extasier des minutes entières devant ces œuvres d’artistes – même si on les appelle aujourd’hui designers - ou même débattre entre amis sur la forme d’une calandre, le dessin d’une jante ou même d’une poignée de porte. Et croyez-moi, rien que pour ces petits moments, vous ne serez pas déçus d’y aller.
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