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L’Union européenne a ses priorités, comme celle de nous imposer un système foireux d’alerte de vitesse. Et pendant ce temps-là, il faut deux vignettes et deux boîtiers pour aller de Malmö à Marseille. Remarquez, pour aller de Bruxelles à Milan, il faut 3 vignettes et un seul boîtier de télépéage. Au moins, il est possible d’utiliser le même badge en France et en Italie (à condition de choisir le bon système). Pourtant ne pas généraliser ces boîtiers. À part au Grand-Duché de Luxembourg, en Estonie et en Finlande, des péages et des LEZ, il y en a partout.
Paiement
Comme pour le télépéage, ce boîtier enregistrera les passages, sans perdre de temps aux barrières autoroutières, en Croatie, Danemark, Espagne, France, Grèce, Italie, Pologne, Portugal et Suède, mais aussi en Allemagne, Autriche, Belgique, Irlande et Pays-Bas où certains tunnels sont payants… Il servirait aussi pour le péage urbain sans avoir besoin de trouver le bon site officiel. Les vignettes autoroutières et/ou virtuelles autrichiennes, slovènes et tchèques ne garniraient plus le pare-brise.
Et il ne serait plus indispensable de s’enregistrer en ligne avant de se rendre dans les pays proposant la vignette virtuelle comme la Bulgarie, la Hongrie, la Roumanie ou la Slovaquie. On pourrait également l’utiliser pour prendre le bac ou le ferry, comme cela existe déjà en Scandinavie, voire le tunnel sous la Manche. Et, forcément, payer le parking. Tout serait balisé par le boîtier avec facturation mensuelle et évolution du montant à suivre directement en ligne ou sur un des écrans de la voiture pour contrôler son budget.
Avertissement
Mieux, ce boîtier pourrait aussi servir aux LEZ. Pour ces derniers, pas question d’avertir trop tard que vous n’êtes pas le bienvenu. Le système enverra une alerte en approche d’une LEZ si votre véhicule ne correspond pas aux critères. Histoire de vérifier avant d’entrer en zone interdite. Plus besoin non plus de commander les écopastilles Crit’Air ou Feinstaubplakette. Et comme c’est intégré et de série, le système multimédia de la voiture pourrait se charger de l’avertissement en indiquant le montant de la redevance en cas d’entrée dans la LEZ.
En outre, une détection d’utilisateur permettrait une facturation séparée et même une dématérialisation de la carte PMR. Car les invalides vadrouilleurs doivent actuellement remplir un tas de documents pour accéder à certaines zones urbaines (en particulier en Italie), malgré leur statut et leur carte bleue. Bref, une vraie simplification, à défaut d’un retour à des villes accessibles à tous. Et si en plus, la Norvège, le Royaume-Uni et la Suisse entraient dans le jeu, ce serait tellement plus simple.
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