Tuning / Feuerbach GTL Coupé : toute une atmosphère

Christopher Reitz, fondateur de Feuerbach Designworks est l'ancien designer en chef de Nissan Europe ayant aussi travaillé chez Audi, Volkswagen et Alfa Romeo. Mais c’est aussi le petit-fils de Ferdinand Porsche, de la branche Wolfgang. Logique dès lors de puiser dans l’histoire de la marque « familiale » pour le Coupé GTL. Un modèle exclusif, à tirage limité, construit autour d’une ancienne Porsche.

Du carbone

Le modèle de base est une 911 GT3 997. Le châssis n’a pas changé, mais la carrosserie est entièrement refaite. En fibre de carbone pour être beaucoup plus légère. Elle a été conçue dans le bureau de design de l’entreprise à Barcelone (Espagne). Il reste encore quelques zones d’ombre sur son visage définitif, Feuerbach ne se contenant que de quelques illustrations. Mais si les courbes Porsche sont conservées. On peut néanmoins découvrir que les feux arrière LED rappellent ceux de la 991. Le capot arrière est orné de persiennes en carbone. Autre élément distinctif : la prise d’air sur le toit.

Moteur maison

Pas de moteur de GT2 RS ou de version musclée du flat-6 3.8 l d’origine (415 ch), mais une variante toute personnelle du Mezger atmosphérique : un 4.3 l de 540 ch à 8500 tr/min. Le six-cylindres est associée à une boîte manuelle à 6 rapports. Il peut aussi l’être avec une PDK à 7 vitesses avec palettes au volant. Ces transmissions sont fabriquées sur mesure par un fournisseur officiel du constructeur de Zuffenhausen. En outre, Feuerbach annonce déjà d’autres versions… plus puissantes du Coupé GTL ! De plus, il est possible de commander ce modèle en configuration piste avec, notamment, cage de retournement, arceaux, carénage spécifique, roues allégées, freins renforcés et suspensions plus rigides. Bon sang ne saurait pas mentir.

Cuir et Alcantara

L’habitacle de la Feuerbach GTL Coupé se fera selon les desiderata des 25 clients. L’exemplaire présenté ici dévoile toutefois un savant mélange de sport, de luxe et de raffinement, avec un filet de rétro. Le pommeau de vitesse à l’ancienne est sur une surélévation en fibre de carbone. Les poignées de porte ont été remplacées par des boucles. Pas d’écran, mais des compteurs analogiques. Le tout dans un univers fait de cuir et d’Alcantara. Les clients auront droit à un service via un réseau d’indépendants spécialisés Porsche. Le prix ? 550.000 euros, sans les options, sans les personnalisations et sans les taxes. Bref, le budget risque vite de grimper avec cette affaire-là.