Le Moniteur Automobile s'intéresse aux grandes histoires du monde automobile, mais ces chapitres volumineux sont façonnés par les expériences personnelles de nos journalistes. D'où ce retour sur l'année automobile 2023, à travers leurs tops et leurs flops personnels. Quels ont été les succès et les échecs aux yeux de Laurent Blairon ?
Mon auto de l’année 2023 : Land Rover Defender 130 300D
Avant de me justifier je tiens à préciser que mon automobile personnelle est une Toyota iQ et que je l’adore. Mais cet immense Defender 130, j’en rêve comme un gamin ! Pas pour me rendre à la rédaction englué dans les embouteillages. Juste pour tracer ma route, de temps en temps, vers la Côte ou les Ardennes, dans ce confort et cette gueule incroyables. Ou juste pour l’admirer, garé devant la maison. Quand l’opulence passe un cap, ça devient du charme.
Plus belle voiture de l'année 2023 : Honda Prelude concept
Plus les constructeurs généralistes nous privent des voitures sexy (coupés, cabrios), plus je regrette l’époque où leur existence – et leur relatif succès – mettait du beau sur nos routes… J’ai complètement craqué sur le concept de nouvelle Prelude présenté par Honda : lignes fluides, relative simplicité, bref : ultra-chic. Et d’avoir repris le nom Prelude – je les adorais, toutes - , c’est bien joué. Honda possède toutes les cartes pour nous surprendre.
La comique de l'année 2023 : Abarth 500E
C’est une des toutes dernières voitures dont j’ai pu disposer à l’essai en 2023 et elle a balayé mes a priori. Je sais, sacrilège par rapport aux « vraies » Abarth bricolées par le génial Carlo, mais adepte des petites teignes urbaines j’ai adoré son chic exubérant. En outre, cette Abarth 500 e me rend l’électrique sympathique. Trop chère, trop peu polyvalente (coffre, autonomie) et inutilement bruyante avec cet absurde haut-parleur dissimulé sous la voiture, mais j’en pince pour cette scorpionne.
La déception de l'année 2024 : la non-prime wallonne
Comme en France, la Flandre aide désormais les acheteurs d’une voiture électrique (particuliers, ASBL). Avec la baisse des prix (presque forcée) que les constructeurs européens organisent, ça donne des propositions intéressantes, comme une Skoda Enya à 34.990€. La France lance aussi son fameux leasing social qui – moyennant des conditions strictes – facilite l’accès aux voitures électriques que l’Europe nous impose. Et évidemment, pendant ce temps-là, en Wallonie (et à Bruxelles) il ne nous reste plus qu’à bouder dans notre coin…
L’espoir pour 2024 : repousser les Euro-normes
Il FAUT que l’Europe ou les Régions repoussent certaines dates butoir en matière de déclassement de véhicules plus ou moins anciens. Ou rehausse le kilométrage maximal autorisé avec une vieille voiture (3000 km/an, c’est beaucoup trop peu). Si l’on s’en tient à Bruxelles, 2024 est la dernière année pour utiliser (et vendre) votre brave essence Euro2 ou, plus gênant, votre increvable et économique Diesel Euro5! Dans le contexte économique actuel (loyers, énergie) nombreux sont ceux qui se retrouveront dans une impasse financière. En la matière la Wallonie, toujours à la traine, doit encore apporter les précisions de son Plan Air Climat Energie pour l’après-2030.
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