La vidéo d'un crash-test mené avec un Volvo XC90 contre une barrière légèrement décalée – c’est à dire avec un taux de recouvrement ou surface d'impact faible – fait grand bruit aux Etats-Unis tout simplement parce que ce modèle est l’un des premiers à le réussir avec distinction, après la S60 et une Acura en 2012. Il y a quelques semaines, un Mazda CX-9 avait passé ce même test et il en était ressorti pulvérisé. Mais il y a un truc…
Nouveau test
Ce « truc », c’est que ce test est apparu en 2012 dans le protocole de l’IIHS (Insurance Institue for Highway Safety), l’équivalent de notre organisme Euro NCAP. De ce fait, il était évident que les véhicules conçus avant l’introduction de ce test très spécifique ne pouvaient pas le réussir, exposant du coup leurs passagers à de graves blessures. Ce que ne fait pas le XC90.
En évolution
Anodine a priori, c’est le fond de cette histoire qui nous intéresse : à savoir le fait que l’institut américain n’hésite pas à aménager constamment ses tests afin de pousser les constructeurs à améliorer la sécurité active et passive de leurs véhicules. Cette manière de procéder est du reste aussi celle que l’organisme Euro NCAP qui cote nos véhicules. En l’occurrence, cette année a vu la mise en place d’un nouveau choc frontal avec un taux de recouvrement de 100% – c’est-à-dire un frontal à 100%. Les mannequins ont aussi changé. Ils ne sont plus asexués de façon à mieux refléter la réalité des corpulences. Ouf, ça évolue donc aussi chez nous.
Voici les deux vidéos de ces fameux crash-tests. Celui du XC90 et celui du CX-9:
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