La « tirette » est entrée en vigueur en 2014. Le principe est bien intégré en Flandre où 99 % des conducteurs le connaissent et 86% l’appliquent. À Bruxelles, si 96 % des conducteurs ont entendu parler de la fermeture éclair, ils ne sont plus que 74 % à l’appliquer correctement. Alors que le trafic bruxellois peut les amener à devoir l’appliquer quotidiennement. Ils sont d’ailleurs 47 % dans ce cas. Le plus mauvais élève, selon les chiffres de Vias, reste le Wallon. 94 % des Wallons savent ce qu’est la tirette, mais ils ne sont plus que 73 % à l’utiliser correctement. Ils sont même 19 % à trouver cela inefficace, contrairement aux Bruxellois (13 %) et aux Flamands (10 %). En tout cas, près de 40 % des conducteurs remarquent que le principe n’est pas toujours parfaitement appliqué. Ce qui énerve 80 % des usagers (84 % en Flandre, 74 % à Bruxelles, 72 % en Wallonie).
Rappel du principe
Vias rappelle le fonctionnement de la fermeture éclair telle que définie par l’article 12 bis du Code de la route. Lorsque la circulation est fortement ralentie suite à la fin ou à l’interruption d’une bande de circulation, il faut rester sur sa bande de circulation jusqu’à l’obstacle ou au rétrécissement avant de s’intercaler. Les conducteurs sur la bande sans rétrécissement doivent laisser passer tour à tour ceux qui s’intercalent. Comme les mailles de la tirette. Ce principe est obligatoire, sous peine d’une amende de 58 euros. Une signalisation rappelle cette règle aux abords de rétrécissements provoquant souvent des embouteillages (fin d’autoroute, approche d’un rond-point). Mais chaque région a son panneau, différent de celui de son voisin ! Attention : la tirette n’est pas applicable pour entrer sur une autoroute ou une voie express embouteillée. Il faut céder le passage. La courtoisie entre conducteurs peut toutefois permettre de faciliter l’insertion dans le trafic.
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