Placé sous la loupe de l’association de sécurité routière américaine – la NHTSA -pour des accidents impliquant des Tesla roulant en mode Autopilot, le constructeur américain poursuit le développement de son système de conduite 100 % autonome, le FSD – Full Self Driving – et promet que ce dernier sera complètement fonctionnel d’ici la fin de l’année 2022. Toutefois, Elon Musk, PDG de Tesla, a déclaré que ce logiciel ne serait probablement pas agréé par le législateur. Mais le milliardaire affirme que cela devrait être réglé par une mise à jour apportée courant 2023.
« La voiture sera capable de vous emmener de chez vous à votre travail, chez vos amis, à l'épicerie sans que vous touchiez le volant. C'est une question distincte de savoir si elle aura l'approbation réglementaire. Elle ne le sera pas à ce moment-là (fin 2022). » (E. Musk)
Le conducteur toujours nécessaire
Concrètement, le système FSD qui permet aux voitures de se diriger, d’accélérer et de freiner en se maintenant dans leur voie de circulation sans intervention du conducteur serait fonctionnel d’ici fin 2022 grâce à une mise à jour du logiciel. Cependant, Elon Musk a ajouté que les Model 3, Model Y, Model S et Model X équipées de l’option FSD à 15.000 $ ne seraient pas encore prêtes à rouler « sans conducteur », une présence humaine restant requise derrière le volant. Mais le fantasque patron a également précisé que le système était déjà si efficace que les conducteurs utilisant le FSD n’auraient alors que très rarement besoin de toucher le volant.
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Validation en 2023 ?
Tesla espère donc pouvoir faire approuver par le législateur son système FSD comme système 100 % autonome sans nécessité d’une « caution humaine » grâce à une nouvelle mise à jour qui sera implémentée en 2023. Cette dernière devrait démontrer que le logiciel développé par Tesla est nettement plus sûr qu’un conducteur lambda.
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Un point de vue contesté par certains observateurs dont Bryan Walker Smith, professeur de droit à l'université de Caroline du Sud, qui estime que le vrai problème n’a pas trait à l’approbation de la technologie, mais à la technologie proprement-dite. Cette dernière ne serait pas encore suffisamment au point pour pouvoir suppléer totalement le conducteur selon de nombreux analystes.
Source : Automotive News Europe
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