En 2019, la police fédérale a relevé 37.375 accidents corporels sur les routes de Belgique en 2019. Vias indique que c’est une baisse de -2,1 %. Le nombre de victimes (47.381) a également baissé : -3,3 %. Malheureusement, la gravité est en hausse puisque le nombre de tués a augmenté de manière significative : +6,2 %. Selon les données de Vias, il y a eu 620 tués sur place, contre 584 en 2018. C’est en Wallonie surtout que la situation a négativement évolué avec 297 tués en 2019 contre 266 en 2018. En Flandre, les chiffres sont également dans le rouge avec 304 décès contre 297. À Bruxelles, par contre, la létalité a été réduite avec 19 tués contre 21. C’est surtout dans les provinces du Hainaut et du Luxembourg que 2019 est « une année noire » comme l’exprime Vias.
Pourquoi ?
Alors que les voitures sont bardées de systèmes de sécurité passive, que les limitations de vitesse sont de plus en plus strictes et que les radars se multiplient, comment expliquer de tels chiffres ? Car si on voit une diminution du nombre d’accidents corporels et de blessés, voir la mortalité augmenter est déconcertant. D’autant qu’elle touche également les occupants des voitures. Car aucune catégorie d’usagers n’est épargnée. Le nombre de cyclistes tués a triplé en Wallonie (21 en 2019 vs 7 en 2018) où l’usage du vélo entre doucement dans les mœurs. Ce qui pourrait expliquer en partie cette hausse de victimes. Une analyse sera réalisée une fois les chiffres définitifs validés. Se pose toutefois la question des infrastructures, de la généralisation de certains comportements à risque (utilisation du smartphone, distraction, non-respect des règles de priorité, mauvaise intégration dans la circulation), tant de la part des automobilistes que des usagers faibles. De plus, Vias se montre déjà pessimiste en annonçant que l’objectif de limiter la mortalité routière à 420 morts en 2020 ne sera sans doute pas atteint.
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