Le 10 juin dernier, une station de ravitaillement pour voitures à hydrogène a explosé en Norvège près d’Oslo. Le foyer a été particulièrement difficile à éteindre et NEL, la société en charge du réseau de stations a immédiatement fermé les autres sites utilisant la même technologie.
Premiers résultats
Dans le même temps, les experts se sont mis au travail et ils ont constaté que l’accident était survenu à la suite d'une fuite dans le réservoir haute pression. De la sorte, un nuage d’hydrogène a pu se constituer pour ensuite prendre feu et provoquer l’explosion. Les experts ne retiennent pas l’hypothèse d’une erreur humaine, d’un acte de vandalisme ou de terrorisme.
Les risques
Carburant incontestable du futur, l’hydrogène reste très délicat à gérer et les risques de fuites sont très élevés étant donné la taille extrêmement petite des molécules. Ces dernières donnent d’ailleurs du fil à retordre aux ingénieurs pour assurer l’étanchéité des installations, d’autant que les pressions élevées de stockage n’aident pas non plus… De ce fait, aucun réservoir n’est jamais parfaitement étanche et ils peuvent donc se vider quand les véhicules sont longtemps à l’arrêt. L’hydrogène demande par ailleurs dix fois moins d’énergie que du méthane pour être enflammé et, lorsqu’il est comprimé et qu’il fuit, il peut se produire ce qu’on appelle l’inverse d’un effet Joule-Thompson : la fuite échauffe l’hydrogène qui peut aller jusqu’à s’auto-enflammer. On comprend donc pourquoi NEL a fermé ses stations et dissèque actuellement ses installations à la recherche du moindre petit défaut.
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