Dès 2018, les 2300 km d’autoroutes et 2x2 bandes wallonnes seront éclairées par des lampes LED pour remplacer celles au sodium. Le Ministre wallon des Travaux publics, Maxime Prévot, devait choisir entre 3 solutions pour l’éclairage des routes :
- Maintenir de l’éclairage aux endroits déjà actuellement équipés ;
- Limiter l’éclairage aux rings, échangeurs, entrées et sorties d’autoroutes et sur les nationales ;
- Limiter l’éclairage aux rings, échangeurs, entrées et sorties d’autoroutes et de nationales, carrefours et zones en agglomération.
Diodes
Le cabinet ministériel a donc finalement opté pour le maintien de l’éclairage, y compris via des luminaires en berme centrale sur les tronçons hors échangeurs et zones de rencontre. Cependant, les lampes au sodium, énergivores et coûteuses à entretenir, seront remplacées par une solution LED à intensité modulable. Ainsi, plutôt que d’éteindre les lampadaires entre 0h30 et 5h du matin comme maintenant, l’éclairage pourra être tamisé lorsque le trafic sera faible. Cette intensité modulable sera pilotée depuis le centre Perex et variera en fonction de la densité de circulation, de l’heure, de la météo, de la présence d’un chantier ou lors d’un accident.
Coût
Le Ministre assure que cette solution est plus économique. Car supprimer l’éclairage en berme centrale, sur 15 % du réseau, aurait eu un coût de démantèlement des lampadaires. Mais il aurait aussi fallu ouvrir des chantiers pour sécuriser ces zones avec des milliers de catadioptres et un marquage au sol réfléchissant. Car la coupure des luminaires actuellement en vigueur a fait surgir des soucis de visibilité et de sécurité pour les automobilistes, surtout sur route humide, à cause d’un équipement et d’un balisage non adaptés à l’absence d’éclairage. L’installation de lampes LED a l’avantage de demander moins d’énergie et de pouvoir moduler l’intensité pour réduire la facture énergétique. En outre, les diodes demandent moins d’entretien que les lampes au sodium et diffusent une lumière blanche moins fatigante.
20 ans
Les autorités wallonnes ont donc finalement opté pour le maintien d’éclairage tant pour des questions de sécurité que de confort. Avec les LED, consommant 30 % d’énergie en moins, l’économie en électricité serait de 4 millions € par an, alors que couper l’éclairage la nuit permet d’économiser 2 millions € par an sur une facture d’électricité de 12 millions €. Un appel d’offre sera lancé en 2017 pour une installation des LED sur les 63.000 supports et 73.000 luminaires du réseau « structurant » wallon. Le contrat aura une durée de 20 ans, avec « obligation du maintien des performances » durant toute cette période. Enfin, les LED peuvent offrir des possibilités d’activation de surluminescence pour signaler un danger.
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