La semaine dernière, en Floride, le système Autopilot de Tesla a fait sa première victime. En effet, Joshua Brown a perdu la vie en percutant un camion. Si ce fait divers ne doit pas remettre en question le système de pilotage automatique développé par Tesla, il doit par contre rappeler aux conducteurs de rester vigilants.
Refus de priorité
Les circonstances du drame sont connues. À un croisement, le chauffeur d’un semi-remorque n’aurait pas vu la Tesla Model S arriver et se serait engagé alors qu'il n'aurait pas dû. La Tesla est alors passée sous la remorque et a vu son toit être arraché. L’accident n’a donc laissé aucune chance au conducteur. Au lendemain du drame, le constructeur a bien sûr décidé de collaborer à l’enquête en cours.
Hauteur peu considérée
Lors d’un autre récent accident, Tesla a reconnu que ses véhicules ne pouvaient pas détecter certains obstacles suspendus en hauteur. Aujourd’hui, il lui semble donc que la raison du crash ait les mêmes origines ; la berline ayant été s’encastrer entre le tracteur et son essieu arrière. Dans un communiqué officiel, le constructeur estime donc « qu’avec la supervision du conducteur, les données montrent que l'Autopilot améliore significativement la sécurité par rapport à une conduite manuelle ». Il précise aussi que c'est le premier accident mortel en plus de 210 millions de kilomètres en pilotage automatique, alors que la moyenne américaine est de 150 millions de kilomètres. Là où le bât blesse, c’est que Tesla n’a réalisé ses tests que sur des voies rapides. Bref, aujourd’hui, il y a fort à parier que le constructeur va quelque peu revoir sa copie.
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