Alors qu’il vient de lancer les facelifts de ses deux best-sellers, les Nissan Qashqai et Juke, le constructeur japonais a décidé de ne pas participer au prochain Brussels Motor Show (BMS, le salon de l’automobile de Bruxelles) qui se tiendra du 10 au 19 janvier 2025 (les infos pratiques sont ici). Une décision surprenante pour une marque qui vise une part de marché de 3 % d’ici 2026.
« Cela relève d’une politique générale au sein de Nissan. Les salons automobiles ne constituent plus un canal de communication privilégié pour nous, comme en atteste notre absence lors du salon de Paris également, plus tôt cette année, » explique Jérôme Saigot, directeur général de Nissan Benelux, « Le potentiel marketing de ces événements s’avère trop limité par rapport à l’investissement qu’ils requièrent. Notre politique est d’attribuer les justes ressources aux justes fins. Nous profiterons bien entendu de l’aura du salon de l’auto avec des conditions spécifiques durant cette période dans tout notre réseau. Mais cela passera directement en concessions. Cela profite à la qualité de l’information proposée et à la proximité pour nos clients. »
Des nouveautés à venir
Si les Qashqai et Juke revisités ont été lancés en 2024, 2025 ne sera pas une année « sans » pour Nissan avec les lancements effectifs du Nissan Ariya Nismo et de l’utilitaire Interstar électrique (cousin technique du Renault Master). Le premier cité bénéficie d’un traitement spécifique de son châssis autant que de son design et de ses performances, sous l’égide du département Nismo.
Au-delà de ces deux modèles, la seconde moitié de 2025 verra la présentation de la nouvelle Micra électrique, basée sur une architecture Renault – il pourrait cependant davantage s’agir d’une cousine de la Renault 5 plutôt que de la future Twingo – et de la remplaçante de la Nissan Leaf. Les Nissan Qashqai et Juke 100 % électriques étant programmés ultérieurement.
Si la Leaf dérivera du concept Chill-Out, les deux crossovers s’inspireront respectivement des concept-cars Hyper Urban et Hyper Punk présentés au salon de Tokyo en 2024. Cela implique que Nissan conserve sa stratégie « Ambition 2030 » présenté en 2021, malgré les difficultés rencontrées par la marque. Jérôme Saigot nous a cependant assuré que les suppressions d’emplois annoncées ne concerneraient pas les équipes de Nissan Benelux et n’auraient pas d’impact direct sur les clients de la marque en Belgique. Ce contexte impose toutefois une certaine austérité qui explique en partie l’absence de Nissan au prochain salon de l’auto de Bruxelles.
Batteries à l’état solide
Nissan poursuit également l’étude de faisabilité d’une collaboration avec Honda pour développer de nouveaux modèles électriques tout en poursuivant son travail sur les batteries à l’état solide. Un projet lancé en 2018 et qui devrait aboutir en 2028. 2024 aura vu le début d’une phase de test de production tandis que 2026 marquera le début des essais dans des prototypes roulants avant donc une commercialisation espérée en 2028. L’objectif étant de disposer d’une technologie de batteries qui permettrait une densité énergétique deux fois supérieure, une vitesse de charge en courant continu trois fois plus rapide et un coût de production divisé par deux qui permettrait de vendre des voitures électriques 30 % moins onéreuses qu’actuellement.
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