La RS III, un drôle d'engin assurément, est conforme à l'histoire de cette marque : elle roule en BMW, un 5 litres. Le client pourra opter pour deux solutions : V8 ou V10. Le 8 cylindres développe 480 chevaux. Quant au bloc 10 cylindres, sa puissance atteint 600 chevaux. Compte tenu du poids de ces bolides - 1080 kg et 1170 kg - les performances sont bien sûr époustouflantes. La RS III la moins puissante efface le 0 à 100 km/h en 3,6 s et peut croiser à 329 km/h. Sa grande soeur gagne 0,4 s au Tempo 100 et voit sa vitesse de pointe marquer 347 km/h.
Doté d'un châssis tubulaire et d'une carrosserie en carbone Kevlar, la RS III a des proportions inhabituelles sur les routes : 4,99 m de long, 1,97 m de large et seulement 97 cm de haut. L'empattement est de 2840 mm. Surtout à l'aise sur circuit, cette voiture peut aussi rouler sur la voie publique. Pour cela, les sièges baquet sont recouverts de cuir Nappa. Par contre, elle garde les harnais en toutes circonstances.
Le V8 est accouplé à une boîte manuelle alors que le V10 opte pour une boîte séquentielle. Une sportive qu'il faudra bien contrôler car la Veritas n'a ni antipatinage, ni contrôle dynamique de stabilité. Outre la débauche de puissance, les ingénieurs Vermot ont également pensé au freinage, avec l'aide des Britanniques de TRW. Les roues de 20 pouces peuvent compter sur des disques de 380 mm avec six pistons pour les étriers à l'avant. Derrière, c'est 355 mm et quatre pistons.
La première série de RS III monocoque est limitée à 50 exemplaires pour cette année 2008. Un face-lift est planifié pour 2009. Dès cette année-là, Veritas proposera alors une version hard-top du biplace baptisé RS III Coupé. Enfin, une édition limitée à 30 exemplaires d'une Veritas GT est également annoncée pour 2009.
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