Nouveau modèle / Toyota Corolla (ex-Auris) : tout ce que l’on sait

Dès 2019, la production de la nouvelle génération Toyota Auris sera lancée à Burnaston (Royaume-Uni). Sous le capot, c’est la révolution. Le Diesel va disparaître définitivement puisque Toyota renonce à ce type de motorisation. Il faut dire que la marque avait peu investit dans le Diesel ces dernières années. Il ne restait plus que le petit 1.4 D-4D maison, le 1.6 étant fournit lui par BMW. Au lieu de cela, l’Auris sera animée par deux solutions hybrides en plus du moteur turbo essence 1.2 litres de 116 ch déjà utilisé actuellement ainsi que par le C-HR. La 1re solution hybride est connue, c’est celle de 122 ch de la Prius et de la C-HR avec le 1.8 litres à cycle Atkinson et injection indirecte, une approche technologique qui permet de ne produire aucune suie ou particules à l’échappement. Pas de besoin de filtre donc. L’autre motorisation hybride exploite mieux la nouvelle plateforme TNGA de Toyota. Il utilise un tout nouveau 2.0 litres ultra-efficient pour une puissance combinée qui atteindrait cette fois les 180 ch, comme sur le futur Lexus UX 250h. 

TNGA

La clé de l’Auris est donc l’architecture TNGA (Toyota New Global Architecture). Elle a permis d’abaisser de 20 mm le centre de gravité de la berline compacte. La TNGA se caractérise également par la suspension arrière multibras pour les versions de plus haute puissance et la rigidité de la carrosserie avec de l’acier à haute limite d’élasticité. Cette plateforme a été développé pour répondre aux derniers critères de sécurité active et passive et répondre au mieux aux exigences du pack Toyota Safety Sense. Cette architecture est d’autant plus efficace qu’elle est associée au 2.0 litres, un moteur « TNGA ». 

2 litres 

Ce nouveau moteur 2 litres entre dans la combinaison de la solution hybride de 180 ch de l’Auris. Il est alors associé à une nouvelle transmission CVT DirectShift qui n’utilise pas de boîte en aval (plusieurs démultiplications) comme sur les dernières Lexus, mais dont les démultiplication a été allongée afin d’aller chercher plus de vitesse maxi et – c’est Toyota qui le dit – plus de réactivité. Elle a été développée pour réduire les pertes mécaniques et d’éviter de voir le moteur mouliner lors des accélérations. L’ensemble assurera une accélération plus linéaire et de meilleures reprises. En outre, le système est plus léger et plus compact. Toyota indique que ce 2 litres pourra aussi s’utiliser seul (dans l’Auris ?) avec une boîte manuelle à 6 rapports et même avec une transmission intégrale. Avec la promesse d’une consommation réduite. 

Habitacle caché 

Peu avare en explications sur les choix mécaniques, Toyota reste très discret sur l’intérieur de l’Auris. Les vitres fumées n’ont pas permis de le découvrir sur le stand de Genève. Pas d’image et pas d’information. L’on sait toutefois que le conducteur devrait avoir une meilleure visibilité grâce au capot abaissé de 57 mm. La berline mesure 4370 mm de long, 1790 mm de large et 1435 mm de haut avec un empattement de 2640 mm. Son porte-à-faux avant été réduit de 20 mm par rapport au modèle actuel, par contre il a été augmenté de 20 mm à l’arrière. Le dynamisme de la ligne de cette génération passe notamment par la lèvre d’un spoiler avant, dont les bords remontent vers la calandre en forme de catamaran. Enfin, Toyota va proposer des teintes de carrosserie bicolores en option. Rendez-vous en 2019.