Update 12 mars : les prix sont connus pour la Belgique. L'Ioniq 5 se négociera à partir de 45.999 € pour la variante 58 kWh de 170 ch en propulsion. Celle à 73 kWh et 218 ch coûte 49.249 € minimum. Pour les 4 roues motrices, 72 kWh et 305 ch, les tarifs débutent à 60.999 €.
L'Ioniq 5, long de 4635 mm, est un CUV (Compact Utility Vehicle) qui a plus de chances d'être catalogué comme un crossover que comme un véhicule à hayon. Quoi qu'il en soit, considérons-le principalement comme un nouveau concurrent de voitures comme la Tesla Model 3 et la Volkswagen ID.3 (et aussi ID.4). Sur une plateforme spécialement, et donc exclusivement, conçue pour un entraînement électrique et baptisée E-GMP (pour Electric-Global Modular Platform), on retrouve une carrosserie qui, au moins, présente une apparence complètement différente de tout ce que nous connaissons déjà de la marque mère Hyundai.
À moins de se souvenir de la Pony, la toute première voiture de série de la marque, il y a 45 ans environ. Les formes angulaires de l'Ioniq 5 nous le rappellent, les designers promettent que nous verrons des looks similaires sur d'autres et futurs modèles Ioniq. Ce 5 est doté d'un empattement de 3 m, ainsi que d'un plancher plat, ce qui permet d'obtenir le meilleur espace possible pour les sièges.
Île universelle
Les voitures électriques offrent également de nouvelles possibilités en matière de design intérieur, cet Ioniq 5 surprend avec une "île universelle" (la console centrale) qui peut être déplacée sur une distance de 14 cm. Les sièges avant à réglage électrique sont 30 % plus fins que ceux d'une voiture moyenne, ce qui donne plus de place pour les jambes des passagers arrière. Des matériaux durables et donc écologiques ont été utilisés pour les sièges, ainsi que pour le rembourrage des portes, du plafond et du plancher, qui comprend même des bouteilles en PET recyclées. Dans le coffre, il y a de la place pour 531 à 1591 l de bagages.
Le tableau de bord comporte deux écrans de 12 pouces chacun, le premier (de type tactile) pour l'info-divertissement et le second pour les instruments. Ce dernier peut également être configuré de différentes manières. Un affichage tête haute intégrant un peu de réalité virtuelle est également disponible. Et tout aussi évidents sont les nombreux systèmes d'aide à la conduite, avec encore plus de fonctionnalités SmartSense pour la conduite (partiellement) autonome que toute autre Hyundai lancée jusqu'à présent.
Chargement et déchargement
Mais nous devons encore parler du point le plus important de la voiture, à savoir sa propulsion électrique. Il y aura différentes variantes avec des batteries allant de 58 à 72,6 kWh. Le modèle haut de gamme reçoit deux moteurs électriques. Celui de l'arrière offre 211 ch et 350 Nm, celui de l'avant offre 95 ch et 255 Nm. Cette version, à quatre roues motrices, accélère de 0 à 100 km/h en 5,2 s et présente une autonomie de 480 km. Mais il y aura aussi des Ioniq 5 animés du seul moteur arrière, pouvant également être choisis avec une batterie plus petite. Le modèle d'entrée de gamme a une puissance de 170 ch et 350 Nm et atteint 100 km/h en 8,5 s. L'Ioniq 5 peut également remorquer jusqu'à 1600 kg.
La batterie peut supporter une infrastructure de charge de 400 et 800 volts, sans qu'aucun composant ou adaptateur supplémentaire ne soit nécessaire. Hyundai a déposé un brevet sur le système ; sur une station de recharge de 350 kW, une capacité de batterie réduite à 10 % peut être ramenée à 80 % en 18 minutes seulement ; 5 minutes suffisent pour une portée de 100 km, toujours selon la mesure WLTP. Inversement, la batterie de la voiture peut également être utilisée pour alimenter d'autres appareils électriques, même lorsque les moteurs électriques ne fonctionnent pas. Il existe pour cela deux connexions dites V2L, dont l'une se trouve sous le siège arrière.
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