Green Propulsion, start-up lancée en 2001, spécialisée dans le développement de voitures propres, avait racheté le nom d'Imperia pour une bouchée de pain. Ils ont dévoilé, sous forme virtuelle, la concrétisation du retour de la marque liégeoise avec l'Imperia GP. Ce roadster est un hybride. Ce qui n'est pas une première dans l'histoire d'Imperia. En effet, en 1905, dans les ateliers Pieper, le constructeur avait inventé, à l'époque, le moteur « pétroléo-électrique », l'ancêtre du véhicule hybride. La GP est un véritable hybride, rechargeable. Elle peut rouler uniquement en mode électrique et s'appuie sur un bloc thermique de 176 chevaux. Avec des performances de vraie sportive, cette voiture ne rejettera pas plus de 87 g de CO2 par km, en moyenne. Un roadster que la société envisage de produire en petite série et vendu à 83.000 euros.
Le PowerHybrid a été développé spécifiquement pour l'Imperia GP. Ce système combine en parallèle des moteurs électrique (puissance de 100 kW - 134 ch) et thermique (quatre cylindres en V 2 litres de 130 kW, 176 ch, et 200 Nm). En mode électrique seul, la voiture a une autonomie de 60 km. De plus, cette voiture hybride peut se recharger sur le réseau, à l'aide d'une simple prise de courant. Une charge à 85 % des batteries Li-polymère est alors effectuée en 3 heures. Les performances de l'engin sont intéressantes puisqu'il accélère de 0 à 100 km/h en 7,1 secondes en mode électrique pur, et en 4,8 secondes en mode hybride. Le kilomètre départ arrêté demande 22 secondes. En plus, la Liégeoise dispose d'un châssis tubulaire en acier et sa carrosserie est en composite.
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