Après, ce sera fini. La Bugatti Mistral dévoilée au grand public à Pebble Beach (Monterey, Californie, É.-U.) est la toute dernière 100 % thermique, avec le fameux W16. Et c’est un roadster, avec un petit toit de secours. Cette dernière réalisation du constructeur nous a été présentée en avant-première à Berlin (Allemagne) où s’est installé son nouveau centre de design et d’ingénierie avec Rimac, occupant une vingtaine de personnes.
Encore une fois
Techniquement, la Mistral est déclinée de la Chiron Super Sport 300+ ! Elle récupère donc son 8 litres quadriturbo de 1600 ch. Bugatti-Rimac a déjà annoncé qu’elle veut faire de ce roadster, le cabriolet le plus rapide du monde… Avec les 480 km/h en ligne de mire. À cette vitesse, la seule chose que l’on risque de voir de la Mistral, ce sont ses feux arrière en X. Pour refroidir le 8 litres, les grandes prises d’air directement derrière la tête des occupants l’alimentent avec environ 70.000 litres d'air chaque minute à plein régime.
Protection
Ces bouches d'admission d'air derrière les appuie-tête ont été conçues dès le départ pour protéger les passagers en cas de renversement. Elles sont fabriquées à partir d'une structure en fibre de carbone sur mesure qui peut supporter tout le poids de la voiture en cas de renversement. De plus, elle accentue la symphonie des 16 cylindres puissants et grondants à l'ouverture des gaz, et le sifflement des vannes d'échappement des quatre turbocompresseurs à la levée des gaz. Un souffle pour aiguiser les tympans.
La tempête
Et ce n’est pas par hasard si les équipes de Molsheim ont décidé de la baptiser Mistral. Cette tempête du Sud évoque à la fois pour la conduite cheveux au vent et le travail sur le flux aérodynamique. Un couloir d'air a été créé depuis les phares jusqu’au diffuseur surélevé à l’arrière, évitant l’installation d’un aileron. Ces phares à effet tridimensionnel sont déjà en soit une aide aérodynamique canalisant l'air à travers la lumière pour la faire sortir par le passage de roue pour améliorer la traînée aérodynamique. Le flux profite également de la calandre en fer à cheval plus large et plus arrondie.
En jaune et noir
Derrière le pare-brise incurvé, le cockpit est typique de Bugatti. Pas d’écran, pour éviter le black-out dans 15 ou 20 ans quand il n’y aura plus les mises à jour. Les compteurs ont été conçus pour rester facilement lisibles jusqu’à 420 km/h ! Le tout dans une ambiance typique de la marque, reprenant pour ce prototype, les couleurs de la famille Bugatti. L’ensemble est fait de titane avancé et léger, de composants en aluminium fraisés à partir d'un bloc solide et de cuirs souples et sans taches. Le sélecteur de boîte est décoré avec, coulé dans de l'ambre, l’éléphant dansant de la Royale, Bugatti somptueuse du milieu des années 20, hors de prix. D’ailleurs, pour avoir le privilège d’évoluer au volant d’un des 99+1 exemplaires de ce bolide, il faut débourser 5 millions d’euros, hors taxes et personnalisation ! Mais le carnet de commandes est déjà bouclé. Les clients seront livrés à partir de 2024.
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