Dans la catégorie des compactes, toutes les protagonistes – y compris l’Audi A1 ou la Mercedes Classe A – sont des tractions. Seule la Série 1 constituait une exception, mais tout ça c’est fini avec l’arrivée de la troisième génération qui passe à la motricié par l'avant elle aussi. Cela dit, le passage à la traction n’est pas une nouveauté chez BMW puisque les Série 2 Active Tourer, le X1 et le X2 utilisent déjà cette architecture. Cela vient de ce que ces BMW utilisent la plateforme utilisée chez Mini (UKL), une mutualisation qui permet évidemment d’économiser beaucoup d’argent au passage.
Plus court
S’il fallait un œil d’expert pour noter les différences stylistiques entre les deux premières générations, les changements sont ici plus marquants pour cette nouvelle mouture. Globalement, le modèle se fait plus fédérateur et consensuel tandis que, bien qu’il ait l’air plus imposant, il est en fait plus court d’un demi-centimètre que celui qui l’a précédé. Ce caractère imposant découle sans doute en partie de la calandre, plus large comme c’est le cas sur les autres modèles, ainsi qu’aux écopes plus échancrées du bouclier.
M135i
Le modèle haut de gamme (à 4 roues motrices ! ), le M135i xDrive, se distingue lui par une calandre inspirée de la compétition avec un look tridimensionnel. De profil, la voiture semble plus équilibrée visuellement et on lui découvre même des traits de la Série 2, voire du X2. Notons que pour la première fois, BMW proposera des jantes allant jusqu’à 19 pouces de diamètre.
Traction
Le changement technique laisse avec une question : quel plaisir de conduite ? BMW promet sur le papier que l’engin n’aura rien perdu de ses qualités dynamiques tandis que le modèle gagnerait en habitabilité et en volume de chargement. Le constructeur bavarois a expliqué qu’il avait travaillé 5 ans sur ce développement en récoltant des données avec les autres modèles à traction afin de corriger tout ce qui pouvait éventuellement l’être pour offrir un plaisir de conduite authentique. Il va de soi que l’électronique vient épauler les efforts des ingénieurs, comme le système ARB repris de l’i3 électrique et qui permet de corriger plus rapidement les moments de sous-virage. BMW a tout de même tenu à conserver une suspension arrière multibras tandis qu’un amortissement adaptatif sera proposé en option.
Grands écrans
La Série 1 présente un habitacle inédit. L’instrumentation face au conducteur comme l’écran central sont nouveaux, ce dernier présentant une taille en diagonale de 10,25 pouces. BMW appelle cet ensemble « Live Cockpit Professional » et ces écrans peuvent bien entendu être largement personnalisés. Notons toutefois qu’il s’agit d’une option, les modèles de base étant livrés avec des compteurs analogiques traditionnels. L'affichage tête haute (écran de 9,2 pouces) sera également optionnel. BMW propose quatre niveaux de finition : celui de base, le Luxury Line, le Sport Line et le M Sport.
Plus spacieuse
Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’ancienne Série 1 était pingre du point de vue de l’espace intérieur. Bonne surprise avec cette nouvelle génération : malgré des dimensions extérieures inchangées, l’espace est plus généreux. BMW annonce un progrès à l'arrière de 3,3 cm au niveau des jambes. Les cotes sont aussi plus généreuses en largeur et en garde au toit tandis que l’accès à bord serait plus aisé. Plus large de 3,4 cm et plus haute de 1,3 cm, la nouvelle Série 1 présente un empattement pourtant réduit de 2 cm. Le contenu du coffre progresse, lui, de 20 l à 380 l pour offrir même jusqu’à 1200 l avec la banquette rabattue. BMW souligne aussi que l’accès au coffre a été optimisé avec une ouverture élargie de 7 cm
Hey BMW
Pour la première fois, un toit panoramique est disponible tout comme un hayon à commande électrique. BMW se rattrape donc, mais prend aussi la tête de la catégorie, notamment pour ce qui touche à la sécurité. On peut par exemple disposer d’une clé numérique (opérable via smartphone) et de « l'assistant personnel intelligent » repris de la Série 3. Résultat : en criant « Hey BMW", on se donne accès à de nombreuses fonctionnalités tandis que la voiture devient un véritable interlocuteur, comme chez Mercedes avec le MBUX.
Les moteurs
Sous le capot, les surprises sont moins marquantes. Concrètement, le choix est donné entre deux moteurs à essence et trois moteurs Diesel. La 118i est équipée d'un trois-cylindres 1.5 l de 140 ch alors que la M135i reçoit le fameux 2 litres de 306 ch. Le programme Diesel s’articule autour des 116d, 118d et 120d de respectivement 116 (1.5), 150 ou 190 ch. La transmission intégrale xDrive est livrée sur les modèles les plus puissants. Économiquement, c’est le 116d qui s’avère le plus intéressant puisqu’il annonce des émissions de CO2 de 100 g/km contre 155 g/km à la M125i. Notons que pour ce modèle plus sportif, BMW propose de série le montage d’un différentiel autobloquant Torsen sur le train avant. Cela contribue à la motricité et donc aux performances avec un 0-100 km/h couvert ici en 4,8 s. Les prix ne sont pas encore connus.
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