Elle devait être l’une des grandes premières au Salon de l’automobile de Genève début mars, la nouvelle 500 entièrement électrique. Elle sera sur le marché dès que la tempête autour du coronavirus sera passée. Fiat la qualifie de troisième génération de sa citadine emblématique.
Topolino
La deuxième génération de la 500, lancée en 2007, poursuit l’aventure d’un modèle très populaire dans presque toute l’Europe et même en Amérique du Nord. La première génération était ce petit modèle qui a apporté la mobilité et donc la liberté et le bonheur des milliers d’Italiens qui étaient si mal en point il y a 63 ans. Chez nous, certains l’appelaient le « pot de yaourt » et on se souvient l’avoir vue au cinéma, notamment dans le Grand Bleu avec une 500 délabrée un peu trop petite pour Enzo, alias Jean Reno.Nous sommes tous des fans de ce grand classique, mais ce n’était pas du tout la première génération. Ou du moins pas la première Fiat portant le prénom 500. De 1936 à 1955, il y en avait déjà une 500. Avec le surnom de Topolino, qui signifie « petite souris » en italien. C’est aussi le nom local de Mickey Mouse.
À 2 en théorie
Lorsque cette voiture a été lancée, il s’agissait de la plus petite automobile du monde. Elle mesurait à peine 3,16 m de long et 1,28 m de large et ne pesait que 550 kg. La 500 Topolino n’avait que deux sièges. Bien qu’on dise qu’elle puisse parfois contenir jusqu’à quatre ou même cinq personnes. Cette propulsion avait un moteur était à l’avant. Un quatre cylindres de 569 cm³ seulement, avec 13 ch au début. Bon pour une vitesse de pointe de 85 km/h et un peu plus en descente et avec le vent dans le dos.
Avec toit rétractable
Un peu comme une Smart Fortwo « avant la lettre » en fait. En plus de la deuxième porte fermée, il était également possible choisir une variante avec un toit en tissu enroulable. Comme l’avaient déjà fait plusieurs voitures à l’époque. Il existait également une version plus longue et avec le lancement du modèle B en 1948, il y a eu une véritable rupture avec un siège arrière et une porte supplémentaire à l’arrière. Elle s’appelait la 500 B Giardiniera.
Au début, ce n’était qu’un « woodie », avec, comme sur l’exemple américain, beaucoup de bois sur les flancs. En 1949, un autre modèle C avec quelques modifications extérieures est apparu. En 1955, les 500 ont finalement cédé la place à la 600, de plus en plus grande, cette fois avec le moteur à l’arrière. En termes de conception, la Fiat devait également servir de modèle pour la Nuova 500, un peu plus petite, qui a été lancée quelques années plus tard.
Aussi comme Simca
La « Nuova 500 » : c’est clair pourtant. Il est donc étrange que les Italiens considèrent maintenant cette voiture comme la toute première génération de 500. Et pourtant, l’un de ses prédécesseurs s’est vendu à 520.000 unités, un chiffre impressionnant. Plus un certain nombre comme Simca 5 et 6, car ce fabricant avait une licence pour construire le best-seller italien avec sa propre marque en France. Par souci d’exhaustivité, la... deuxième 500 restera en production jusqu’en 1975 et fera le bonheur de près de 3,9 millions de clients.
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