La mesure « cash for car » du gouvernement MR qui prévoyait de réduire le nombre de voitures de société est un échec total. Introduite en janvier 2018, elle a débouché sur l’échange en l’espace d’un an de 65 voitures sur 100.000, ce qui représente à peine 0,065% des véhicules fournis par les entreprises. C’est la société de ressources humaines Acerta qui a publié ces chiffres début 2019. On peut clairement conclure que la mesure est un échec cuisant. Concrètement, il s’agissait ici pour les travailleurs qui bénéficiaient d’une voiture de société d’échanger cette dernière contre une compensation financière imposée de la même manière qu’une voiture de société.
Le principe du « budget mobilité »
Manifestement, les utilisateurs de voitures de société n’ont pas été séduits par la mesure « cash for car ». D’où l’idée du gouvernement de développer un second concept : celui du budget mobilité. L’option est possible depuis ce 1er mars 2019 (vu le flop du cash for car) et il prévoit qu’au lieu de retirer purement et simplement la voiture de société à l’employé, il est proposé de l’échanger contre un modèle moins polluant (maximum 95 g/km de CO2) et de consacrer le budget ainsi libéré à des moyens de mobilité plus durables (vélo, transports en commun, voitures partagées…) voire même au paiement du loyer de l’habitation si le travailleur habite à moins de 5 km de son lieu de travail. Dans ce système, la différence éventuelle entre l’ancienne et la nouvelle voiture – plus petite et moins polluante – est versée sous forme de salaire soumis à une cotisation spéciale de sécurité sociale de 38,07%. Ce qui signifie que le budget mobilité correspond au coût total de sa voiture de société, ce qui n’était pas le cas du « cash for car ». Indubitablement, cette nouvelle formule pourrait avoir plus de succès, car elle possède un plus grand attrait global tout en ne versant pas dans la politique du tout ou rien.
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