Quand les immatriculations de véhicules particuliers neufs ont chuté de 21,3 % (données Traxio, 21,9 % selon la Febiac), le marché de l’occasion n’affiche qu’une régression de 1 ,1 % avec un total net supérieur à celui des voitures neuves. Des résultats qui demandent toutefois à être relativisés par rapport à ceux de 2020 en raison des effets de la pandémie de coronavirus.
« Les immatriculations de véhicules neufs restent mauvaises toutes catégories confondues. L’incertitude continuant de perturber le marché, l’intérêt pour le marché de l’occasion reste d’actualité. »(F. Rylant – Traxio)
Délais et méfiance
Car l’un des grands atouts du marché de l’occasion, outre des tarifs plus abordable que pour des véhicules neufs, relève de la disponibilité « immédiate » du véhicule acheté, quand la plupart des immatriculations de véhicules neufs en février 2021 résultent d’achat effectués plusieurs semaines ou mois avant, parfois à l’automne 2020, période durant laquelle la confiance des acheteurs face aux incertitudes économiques et sanitaires était bien étiolée, impactant davantage le marché du neuf.
En outre, au vu des délais actuels allongés pour la livraison de véhicules neufs qui n’étaient pas de stock, l’éventuel impact positif des conditions salon de janvier-février ne se font pas encore sentir et pourrait rééquilibrer les débats dans les prochains mois. La tendance à une embellie du marché de l’occasion devant cependant poursuivre sur la lancée des derniers mois.
Deutsche über alles
Autre constat édifiant, les marques allemandes, premium ou non, trustent les premières places du classement du marché de l’occasion avec un top 5 constitué de Volkswagen, BMW, Opel et Mercedes, rejoints par Ford, le constructeur américain se classant au cinquième rang.
Sur le plan de la répartition par types de motorisation, l’essence garde la main avec 49,8 % de parts de marché contre 46,1 % pour le Diesel. Les solutions alternatives se partageant la portion congrue – 4,1 % - avec une prédominance pour les hybrides qui progressent de 1,7 à 3,1 %. Un contraste saisissant avec le marché du neuf qui voit les véhicules hybrides s’octroyer 1 vente sur 4, en grande partie grâce à leur attractivité fiscale pour les professionnels. Un critère qui n’entre pas en ligne de compte pour les clients particuliers. Enfin, l’âge des occasions immatriculées reste presque stable : six ans et dix mois.
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