Le Countryman du passé n'est pas le Countryman d'aujourd'hui. Le Countryman était autrefois une petite voiture, ce qui en faisait le prédécesseur de l'actuel Clubman. Ce dernier a également un héritage, un pedigree qui commence avec... une trois portes. Le Clubman Estate est arrivé un peu plus tard et a remplacé le Countryman à cette époque. Vous suivez toujours ?
À quoi devez-vous faire attention ?
Cette fois, nous laisserons donc de côté les pièges habituels de la rouille et du mauvais entretien. Dans ce cas, il s'agit surtout de distinguer la "vraie" Countryman de celle qui a été transformée. Il y a pas mal de Clubman Estate qui ont été transformées en Countryman. Une opération qui n'a pas demandé beaucoup d'efforts, puisque les deux modèles différaient esthétiquement, principalement au niveau du museau. Aussi souvent accordé : le Mini Van de l'époque. Sur le continent européen, il était beaucoup moins cher d'ajouter une banquette arrière à cette version utilitaire que de laisser un Countryman original faire la traversée.
Une version avec conduite à gauche devrait donc faire sonner les cloches. Enfin, si quelqu'un essaie de vous laisser un Mini Traveller, ne l'envoyez pas balader trop vite. Ce sont toutes deux des Mini, mais la Countryman est une Austin, tandis que la Traveller roulait avec un logo Morris sur le popotin.
Combien cela peut-il coûter ?
Si vous voulez être sûr de votre investissement, il est recommandé de traverser la Manche de toute façon. Pour autant que vous ayez une bonne dizaine de milliers de livres (environ 11.300 €) en poche, vous pouvez y faire des affaires. Il s'agit d'un prix de base, d'ailleurs, car tout dépend de l'état de votre Mini. Surtout si vous en voulez une avec des boiseries sur la partie arrière, le prix de départ peut alors devenir assez élevé.
Existe-t-il des alternatives intéressantes ?
BMC (British Motor Corporation) et plus tard British Leyland avaient quelques activités de production sur le continent, donc vous pouvez aussi aller en Italie et au Portugal pour un Countryman "original". Dans le coffre, il vaut mieux regarder du côté d'Innocenti, une marque aujourd'hui disparue qui, tout comme la non moins condamnée portugaise IMA (Industria de Montagem de Automoveis), construisait des Mini sous licence. Attention, bien que les deux spin-offs soient presque identiques, certains détails indiquent que ce n'est pas "Her Majesty" qui a donné sa bénédiction finale.
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