En matière d’achat automobile, Toon Peeters souffre du syndrome des éternels insatisfaits: il y en a toujours une dans le garage, mais en pensant déjà à celle qui va suivre. «Outre la Mazda MX-5 'NA', qui fait désormais partie des meubles de la maison, j'ai toujours besoin de quelque chose de nouveau et différent à côté», avoue d'emblée le serial acheteur de voitures. «Il y a peu, c'était une Ford Fiesta ST, revendue parce que j'ai reçu une voiture de fonction.»
Sur son profil Instagram, le pouce fait défiler une suite hétéroclite allant de hot hatches françaises à une Peugeot 405 Mi16, en passant par une excentrique Opel Meriva OPC. «La marque ou le modèle n'a pas beaucoup d'importance, tant que les voitures me parlent et restent abordables.»
Voiture connue
Or la dernière acquisition du natif de Zoersel sort particulièrement de l’ordinaire, en partie parce que cette Mitsubishi Lancer Evo IX fait partie de la vie de Toon depuis longtemps. «Il m'a fallu du temps pour m'en rendre compte, mais pendant l'inspection, j'ai réalisé que je connaissais cette Lancer», se souvient-il.
«Le premier propriétaire l’a achetée neuve en Belgique il y a presque 20 ans et ne vit pas très loin de chez moi! À l'époque, je le croisais régulièrement au volant de ma Subaru Impreza WRX Wagon, et nous nous saluions toujours respectueusement. Me retrouver en position de l’acheter fut une agréable coïncidence.»
Mais il y a plus amusant encore, notamment les voyages entrepris avec cette bombe tout sauf touristique. Il n’y a pas si longtemps, elle a traversé les Alpes en Autriche, en Italie et en Suisse. «Sur les cols de montagne enneigés, on ressent vraiment ce que cette machine a dans le ventre. Une Toyota GR Yaris est peut-être le nouveau mètre-étalon en la matière, mais l'Evo IX est tellement plus pure avec sa direction assistée hydraulique et ses quatre roues motrices très ‘agiles’.»
Budget essence
Tellement plus gloutonne, aussi. «Impossible de descendre sous les 15 l/100 km si l'on roule un peu, mais heureusement, le plaisir en retour est immense. Et je ne la conduis pas tous les jours. Mais dès que je la sors, j’ai droit à des pouces levés, des ‘likes’ bien réels! De retour des Alpes, en Suisse, deux ambulanciers m’ont arrêté, juste pour la voir de près. Même les Suisses ne sont pas blasés par une Mitsu Evo IX!»
Photos : © Dennis Noten
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