La plupart des propriétaires qui nourrissent cette rubrique ont un dénominateur commun: ils accumulent ou enchaînent les voitures avant de tomber sur la bonne, celle qui a ce petit quelque chose en plus. C’est le cas de Jan Van der Borght, qui avoue une préférence pour les outsiders de la production sportive. «J'ai roulé en Porsche, à plusieurs reprises», dit-il à ce sujet, «mais j’ai toujours préféré les Aston Martin ou les TVR, plus rares et sexy».
Son goût pour les bolides originaux le conduit à acquérir sa première Lotus Elan à la fin des années 90. Pas la version originale des années 60, non, mais l’Elan «traction» des années 90, qui accuse donc aujourd’hui une bonne trentaine d’années. «Elle était exactement comme celle que vous avez sous les yeux», poursuit Jan. «Mais, à l’époque, n’ayant pas le temps d’en profiter, je l’ai rapidement revendue.»
Gris argent
Quelques années plus tard, l'acheteur le recontactera. En partance pour l’Afrique du Sud, il propose à Jan de lui reprendre la M100. Mais à cette époque pré-GSM, notre ami perd le bout de papier sur lequel il avait indiqué le numéro de téléphone, et avec lui la chance de retrouver, à temps, sa Lotus. Qu’importe, il passe au crible toutes les petites annonces jusqu’à tomber sur cet exemplaire gris argent. «C’est la teinte la plus rare sur les 6 ans de production. Elles sont souvent jaunes ou rouges.»
Un détail le fera craquer et acheter l’Anglaise: la date de première immatriculation coïncide avec le jour de son anniversaire! «Je n'ai jamais regretté cet achat, même pour mon vieux dos de 70 ans, ce roadster restant facile et utilisable au quotidien. Nous faisons régulièrement des balades et toujours capote ouverte, comme il se doit avec ce type de roadster anglais.»
Moteur Isuzu
Et son 1.6 turbo à essence de 165 ch d’origine Isuzu, ce n’est pas très anglais. «Aucun souci: le turbo souffle parfaitement bien! Et la suspension est désormais tip-top après une révision complète. Je l’adore, tout simplement, et je n’imagine pas une seconde m’en séparer, pas question de refaire l’erreur de la première!»
«Je n’ai jamais eu un tel attachement avec aucune autre voiture. Ce que j’aime, c’est que généralement les gens ne savent pas dire ce que c’est au premier coup d’œil, ce qui renforce son cachet, à mes yeux en tout cas.» L’amour du beau, l’amour du rare.
Photos: © Jeroen Peeters
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