« Si quelqu’un devait être arrêté, je demande que ce soit moi, et moi seul. » Un tweet d’Elon Musk met au défi les autorités du comté d’Alameda et celles de Californie après la réouverture de l’usine Tesla de Fremont, fermée depuis le 23 mars. Il l’a fait en dépit des réglementations du confinement. Il s’expose ainsi à des amendes, à une fermeture forcée ou même à l’arrestation des cadres et employés. Les autorités locales ne veulent pas en arriver là. Elles ont déclaré avoir demandé à Tesla de soumettre un plan de relance des activités avec la possibilité de maintenir, pour le moment, une activité réduite.
Bataille juridique
Le comté d’Alameda comptait accorder une autorisation de reprise à partir du 18 mai. Cependant, malgré les communiqués officiels du comté, faisant état de collaboration et de communication avec Tesla, Elon Musk a décidé de rouvrir sans attendre. Il n'est pas d'accord que le reste de l'État de Californie soit autorisé à reprendre ses activités, encore que l'usine Fremont ne le peut pas. Et pour bien marquer son désaccord et faire monter la pression, l’homme-orchestre de Tesla a décidé de poursuivre le comté en Justice. Il a également menacé de quitter la Californie. Message reçu par le comté de Hidalgo au Texas qui se dit prêt à accueillir une usine du constructeur. À Washington, le secrétaire américain au Trésor a marqué son soutien à l’homme d’affaires sud-africain. Et le président Donald Trump le soutient également.
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