Après 107 jours de détention préventive à la prison de Kosuge, Carlos Ghosn pourrait sortir ce mardi. Le tribunal de Tokyo a accepté une libération sous caution. L’ex-PDG de Renault et Nissan devra toutefois verser une caution de 1 milliard de yens (8 millions d’euros) et respecter certaines conditions, comme celle de ne pas sortir du territoire japonais. Une victoire pour sa nouvelle équipe d’avocat menée par Me Junichiro Hironaka. Cette star du barreau est réputée pour sa capacité à innocenter et faire acquitter des inculpés célèbres.
Plainte à l’ONU
En retrouvant une liberté, certes surveillée, l’homme d’affaire libano-franco-brésilien pourra mieux préparer sa défense et le procès attendu dans plusieurs mois. Du moins s’il n’est pas arrêté à nouveau pour un autre motif ou que le parquet ne fasse appel. Pour l’heure, il a notamment été mis en examen pour abus de confiance et minoration d’une partie de ses revenus. Des faits qu’il réfute. Il a déjà dénoncé cette détention « abusive ». D’ailleurs, sa famille a saisi le groupe de travail sur la détention arbitraire de l’ONU pour se plaindre d’un non-respect des droits fondamentaux de Carlos Ghosn. Ils ont notamment pointé du doigt les conditions « moyenâgeuses » de son incarcération au Japon.
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