Un troisième mandat d’arrêt contre Carlos Ghosn, PDG de Renault et de l’Alliance, amenuise ses espoirs de libération sous caution. Ces nouvelles charges prolonge de facto la garde à vue. Dès lors, la récente décision d’un tribunal de refuser la prolongation de la mise en examen pour les autres motifs devient caduque. Du moins pour les jours à venir. Cette fois, l’arrestation concerne un abus de confiance. Il aurait épongé des dettes personnelles via les comptes de Nissan. Il s’agirait de pertes d’investissements après la crise de 2007-2008. Un complice l’aurait aidé à mettre en place le montage financier pour le faire valider par les banques. Celui-ci aurait ensuite organisé le remboursement de ces sommes entre 2009 et 2012, selon le Procureur. Cette nouvelle arrestation permet à la justice japonaise de le garder encore en prison pour 48 h, avec une prolongation probable de 10 jours. Il a donc de fortes chances de finir 2018 derrière les barreaux, au Japon.
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