L’équipe de Patrick Hendrick a pu participer au projet Microcab, une petite voiture à pile à combustible développée avec l’Université de Coventry (R.-U.). Actuellement, il travaille sur des gabarits plus gros avec la société Van Hool : des bus pour la STIB. Ils seraient plus efficaces dans leur tâche que les modèles électriques à batterie. Les bus, comme les autocars, sont des véhicules particulièrement adaptés à cette solution. Il a notamment pu constater un regain d’intérêt pour l’hydrogène depuis 2 ans, car la technologie a « énormément » évolué. « Il suffit de comparer les bus H2 de 2015 à ceux de maintenant : waouh quel progrès ! ».
Avec l’H2, il existe deux technologies fondamentalement différentes, celle utilisant l’hydrogène gazeux pour alimenter des piles à combustible et celle à l’hydrogène liquide que l’on brûle dans un moteur « classique ». Cette dernière solution, actuellement abandonnée dans l’automobile, pourrait toutefois revenir sous le capot des voitures selon lui. La production d’hydrogène vert doit toutefois s’organiser. « On peut, par exemple, utiliser des parcs à éoliennes offshore reliés à des électrolyseurs à proximité des côtes ». Autre point crucial à régler : la standardisation des normes. Pour tout cela, il faudrait une impulsion politique « en lançant de gros projets H2 ». Certains cabinets ministériels y prêtent d’ailleurs une oreille de plus en plus attentive.
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