Innovation / Brose : voici l’intérieur des voitures de demain

À côté des traditionnelles nouveautés automobiles, on retrouve parfois aussi des concepts intéressants sur les stands d’équipementiers lors de grands salons. Comme sur le stand de Brose, spécialisé dans la robotique, à Francfort. On y découvre l’intérieur qu’une voiture élaborée à l’ère de la conduite autonome pourrait adopter. Premier constat : la voiture reconnait son occupant grâce à son smartphone et lui assure un accueil personnalisé. La portière s’ouvre automatiquement et peut projeter un message sur le sol. Plus qu’un simple gadget, cette fonction pourrait s’avérer primordiale dans le cadre des voitures partagées à l’avenir. On ne posséderait alors plus de clé « physique » mais plutôt un sésame électronique pour accéder à bord. La voiture pourra donner une information personnelle au conducteur sur l’état de son abonnement, par exemple. En outre, pour éviter qu’un client ne verrouille mal la portière une fois son utilisation terminée, la voiture pourra se charger seule de la manœuvre. 

Vibrations spécifiques

Le concept exposé à Francfort s’équipe également de sièges robotisés nettement plus perfectionnés que ce que l’on connaît actuellement. À l’approche d’un passager, par exemple, le siège peut ainsi baisser ses cousins latéraux pour faciliter l’accès à bord. La ceinture s’approchera ensuite pour faciliter sa préhension et l’appuie-tête s’ajuste automatiquement au gabarit du passager ainsi qu’à l’inclinaison de son siège. Brose développe également un nouveau système de massage à intégrer aux sièges qui pourrait à la fois s’adapter au rythme de la bande musicale écoutée à bord. Mais également intégrer des alertes spécifiques pour avertir le conducteur d’un danger ou le prévenir en cas de fatigue. Voire pour lui signaler qu’il va être temps de reprendre « la main » après une portion réalisée en mode autonome. Si, globalement, toutes ces fonctions n’ont rien d’innovantes sur le papier, Brose précise être parvenu à un niveau de compacité et de réduction des coûts tel qu’une production en grande série de ces fonctions pourrait déjà être envisagé d’ici 2020.