Le parquet de Stuttgart a indiqué que l’enquête se poursuivait autour de l’équipementier Bosch. La justice cherche en particulier à savoir si la firme et certains de ses employés a aidé Volkswagen à tricher dans le scandale des émissions. Toutefois, aucun suspect n’a encore été identifié à l’heure actuelle a indiqué Claudia Krauth, porte-parole du palais de justice de Stuttgart.
Une implication évidente
Cela dit, la justice conçoit mal que Bosch n’ai pas un rôle clé dans l’affaire. Claudia Krauth a en effet expliqué que « avec ce qui a été rapporté, nous avons conclu que quelqu'un doit avoir produit le logiciel » et que « il était évident que la société a été impliquée d’une manière ou d’autre ». René Ziegler, porte-parole de Bosch, a pour sa part expliqué que sa société collaborait avec les autorités judiciaires.
Fournisseur
Bosch a fourni deux composants liés au traitement des échappements pour Volkswagen, mais Bosch a précisé que ces composants étaient « standards » et donc aussi fournis à d’autres constructeurs. En clair, il s’agirait de pièces ou de logiciels « génériques » dont l’implémentation a été ensuite l’affaire de Volkswagen. Le 27 septembre dernier, le journal Bild-Zeitung avait révélé sans citer sa source que Bosch avait averti par courrier Volkswagen dès 2007 pour indiquer au constructeur que l’utilisation du logiciel n’était pas conforme avec les lois en vigueur.
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