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Sport auto / Formule 1 – L’œil du Moniteur Automobile : Miami

Rédigé par Frédéric Kevers le 09-05-2022

Qu’a retenu notre spécialiste de la F1 du Grand Prix des États-Unis à Miami, première épreuve américaine, sur un tracé urbain inédit ?

Ce weekend, le grand cirque de la Formule 1 déposait ses valises sur le sol américain... à Miami et découvrait un tracé "urbain" inédit dessiné autour du Hard Rock Stadium, le célèbre stade de la plus branchée de Floride. Dans un décorum aussi spectaculaire qu’artificiel, le pinacle du sport automobile mondial – mais très à l’européenne – constatait le nouvel enthousiasme du public américain pour la Formule 1. Un événement qui aura bénéficié d’une médiatisation sans commune mesure, grâce entre autres à une concentration de stars de la musique, de la télévision, du cinéma et du « showbiz » sans précédent. N’en déplaise à Monaco ! Mais le spectacle ne fut pas concentré uniquement dans les travées du circuit, les pilotes n’étant pas en reste sur ce tracé « nouvelle génération » conçu pour servir le show – visuel comme sportif – et offrir une nouvelle occasion à certaines équipes de profiter de l’effet nouveauté pour briller. Au final, ce sera à nouveau un duel Red Bull vs Ferrari et Max Verstappen vs Charles Leclerc qui aura animé les avant-postes, au bénéfice des champions du monde en titre.

Résumé du grand prix

Sur un tracé qu’elles empruntaient pour la première fois, les monoplaces auront souffert d’une chaleur écrasante – plus de 30 degrés dans l’air et une piste chauffée à plus de 50 degrés – qui aura compliqué la gestion des pneumatiques et des freins pour certains. Les qualifications avaient annoncé la couleur avec une première ligne 100 % Ferrari et une nouvelle pole de Charles Leclerc devant les Red Bull de Verstappen et Pérez. Plus rapide sur un tour, les « rouges » ne se faisaient pas d’illusion pour la course, conscients que les monoplaces au taureau rouge seraient redoutables grâce à leur vitesse de pointe sensiblement supérieure et aux 3 zones DRS. Pour autant, il y eu tout de même match. Leclerc prenait un bon envol à l’extinction des feux mais voyait Verstappen brûler la politesse à Sainz pour se placer dans son sillage. Les choses s’annonçaient déjà compromises pour le pilote Ferrari. Derrière les quatre hommes de tête, Valtteri Bottas et son Alfa Romeo emmenait le reste de la meute, devant un Lewis Hamilton plus en verve tandis que son équipier Russel plongeait au quatorzième rang après un départ manqué. Certes Leclerc vendait chèrement sa peau, mais Verstappen profitait de la supériorité de sa RB18 en ligne droite pour prendre la tête. Il faudra une safety car dans le dernier quart de l’épreuve pour relancer le suspense durant les 10 derniers tours avec Leclerc qui tentait de mettre à profit la capacité de sa F1-75 à mieux mettre les pneus dans la bonne fenêtre de températures pour titiller le pilote néerlandais. Rien n'y faisait et Verstappen remportait ce premier grand prix de Miami devant les deux Ferrari de Leclerc et Sainz et la seconde Red Bull de Pérez. On retrouvait ensuite les deux Mercedes, Russel profitant des circonstances pour finir devant Hamilton et Bottas. Le Top 10 était complété par Esteban Ocon, opiniâtre au volant de son Alpine, Alex Albon sur une Williams en progrès et Lance Stroll, finalement dixième suite à une pénalité de 5 secondes infligée à Alonso.

Résultats de GP d’Australie

  1. Max VERSTAPPEN (Red Bull)
  2. Charles LECLERC (Ferrari)
  3. Carlos SAINZ (Ferrari)
  4. Sergio PEREZ (Red Bull)
  5. George RUSSEL (Mercedes)
  6. Lewis HAMILTON (Mercedes)
  7. Valtteri BOTTAS (Alfa Romeo)
  8. Esteban OCON (Alpine)
  9. Alexander ALBON (Williams)
  10. Lance STROLL (Aston Martin)

Classement du championnat du monde Pilotes

  1. Charles LECLERC – 104 points
  2. Max VERSTAPPEN – 85 points
  3. Sergio PEREZ – 66 points
  4. George RUSSEL – 59 points
  5. Carlos SAINZ – 53 points
  6. Lewis HAMILTON – 36 points

Classement du championnat du monde Constructeurs

  1. Ferrari – 157 points
  2. Red Bull – 151 points
  3. Mercedes – 95 points
  4. McLaren – 46 points
  5. Alfa Romeo – 31 points
  6. Alpine – 26 points

Tops

Pour une première, on peut parler de réussite pour Miami qui aura convaincu les observateurs, les pilotes et le public. Certes, tout n’est pas parfait et l’asphalte nécessitera quelques aménagements pour 2023, mais le tracé s’est avéré plaisant pour les pilotes et a permis un certain spectacle pour les spectateurs. En outre, le promoteur a fait face à une telle demande qu’il a pu se permettre de vendre très cher les places pour accéder aux gradins, la capacité d’accueil du circuit étant limitée à environ 65.000 personnes. La Formule 1 est bel et bien adoptée par les Américains… Merci Netflix !

Max Verstappen a pris une nouvelle dimension avec son titre mondial. Désormais on peut l’appeler Monsieur 100 % ou presque ! Le Néerlandais a remporté toute les courses dont il a vu le drapeau à damier cette saison avec Jeddah, Imola (Sprint et Grand Prix) et maintenant Miami. Régulièrement battu en qualifications par une ou deux Ferrari, le pilote Red Bull profite systématiquement de la vitesse de pointe démonique de sa RB18 en course pour prendre les devants. Mais il sait surtout se montrer incisif aux moments décisifs, comme la démontré son départ parfait. Comme les points sont distribués en course et pas en qualifications, l’avantage va à Red Bull.

Alexander Albon prouve qu’il méritait mieux que le traitement accordé par Red Bull ! En décrochant à nouveau le point de la dixième place avec sa modeste Williams, le pilote anglo-thaï à fait preuve d’une belle pointe de vitesse et d’une maîtrise de la course et de ses pneus d’un très haut niveau. En sortant du giron de Red Bull, il a peut-être retrouvé ses ailes ! Peut-être Pierre Gasly devrait-il s’en inspirer.

Autre pilote qui marque des points sans faire de bruit, Valtteri Bottas sait tirer le potentiel de son Alfa Romeo pour emmener le « midfield » derrière les Red Bull et Ferrari. Sans une petite erreur dans le dernier virage à quelques boucles de la fin, il aurait terminé la course au cinquième rang devant les deux Mercedes et à la régulière qui plus est !

Flops

Lewis Hamilton aurait-il perdu sa bonne étoile ? Le pilote Mercedes traverse une période compliquée. Aux prises avec une W13 capricieuse et difficile à dompter, le septuple champion du monde est bousculé par le jeune Russel. Mais derrière l’écart net en résultats et parfois en performances, il y a une réalité plus nuancée. À Miami, Sir Lewis a de nouveau été victime de la safety car et d’un manque de réactivité de son équipe sur le plan stratégique. Un couac qui a permis à Russel de revenir dans son diffuseur avec des gommes plus performantes et plus fraiches. Une occasion manquée pour Hamilton qui avait pourtant démontré qu’il était toujours capable d’extraire le maximum de sa monture, en qualifications et en course, même si cela signifie de devoir rester coincé derrière l’Alfa Romeo de son ex-équipier…

Si Red Bull repart avec une nouvelle victoire et un meilleur tour en course, non sans avoir réduit son retard aux championnats Pilotes et Constructeurs, l’équipe « autrichienne » a de nouveau souffert d’un manque de fiabilité… en essais libres cette fois. S’ils n’ont pas porté à conséquence sur un plan comptable cette fois, ces couacs à répétition risquent d’épuiser rapidement le quota de moteurs, boîtes de vitesses et autres périphériques autorisés sur la saison… avec les pénalités que cela peut impliquer. Pas idéal quand on se bat pour le titre avec un adversaire aussi proche et consistant que Ferrari.

Sous pression face à un équipier d’une toute autre trempe que Mazepin, Mick Schumacher a tendance à montrer les limites de ses capacités en commettant régulièrement des erreurs. Le fils du Kaiser ne manque pas de talent, mais peut-être de jugement comme l’a prouvé l’incident de fin de course qui l’a vu manquer son freinage dans une tentative de dépassement un peu trop audacieuse - désespérée ? – et heurter Sebastian Vettel, ruinant sa propre course et celle de son « parrain » au sein du paddock. Si la seconde année est généralement celle de la confirmation, il ne faudrait pas que cette saison confirme des limites trop vite atteintes pour le protégé de la Scuderia Ferrari car les jeunes pousses talentueuses ne manquent pour briguer son baquet !

Le coup d'oeil – Miami marche sur l’eau

Les Américains aiment le show et la démesure presqu’autant que les pétro-tyrans du Moyen-Orient, mais les promoteurs du Grand Prix de Miami ont réussi à faire plus fort que n’importe qui en créant au sein du paddock une fausse marina avec de vraies bateaux pataugeant dans une eau… imprimée. Si la F1 décolle aux États-Unis, il semblerait que certains veuillent carrément marcher sur l’eau ! Le ridicule ne tue pas… heureusement.

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