La voiture de société est un avantage extra-légal bien ancré en Belgique. Pour 23 % des travailleurs, c’est liberté (presque) totale pour le choix du modèle selon une étude Gocar auprès de 3300 Belges. Ils ont carte blanche sans avoir besoin de se limiter à une liste de modèles ou de marque(s). Il faut bien évidemment que le loyer rentre dans le cadre salarial, et que le budget ait été accepté par le manager. Mais globalement, l’ouvrier, l’employé ou le cadre peut se rendre dans la ou les concession(s) de son choix, choisir le(s) modèle(s) avec le carburant qui lui conviennent et demander une offre à présenter au chef de service ou au patron. Le choix final sera alors fait en concertation en tenant essentiellement compte du budget.
Les ouvriers et les plus de 45 ans
Ce sont surtout les ouvriers (près de 33 %) et les employés de plus de 45+ (28 %) qui ont le moins de contraintes. Les plus jeunes sont parfois limités par un budget maximal et par l’exclusion des modèles trop sportifs. En effet, ils sont moins de 15 % à avoir le feu vert total. Même si cette opportunité est parfois utilisée par garder les « jeunes prometteurs » dans un marché du travail saturé. Paradoxalement, les cadres ne sont que 20 % à bénéficier de cette liberté de choix. Sans doute à cause de leurs fonctions les amenant à rencontre des clients ou des partenaires avec la nécessité de conduire un modèle en phase avec l’image que veut se donner l’entreprise. En Belgique, près de 500.000 voitures de société sont en circulation. Leur rotation se fait après 2,4 ans en moyenne contre une durée de vie de 8,9 ans pour les voitures achetées par les particuliers.
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